Un équipement culturel couplé à du logement
Plus personne ne saurait dire depuis combien de temps l'Ecole d'art est logée dans le bâtiment vétuste de la rue des Soupirants. Sans doute près d'un siècle. A l'automne, les étudiants n'auront que quelques dizaines de mètres à faire pour intégrer leur nouvelle école, reconstruite boulevard Jacquard : un projet couplé à des logements en centre-ville.
La partie logement du projet de rénovation de l'îlot Prisunic de Calais-Centre.
Sur le terrain libéré (soit 2 500 m2) par la friche commerciale d’une ancienne moyenne surface, Cap Calaisis réalise avec l’OPHLM de Calais la future école d’art qui doit regrouper les différents pôles d’enseignement : peinture, bande dessinée, création textile, vidéo, histoire de l’art… Le bâtiment disposera également d’un auditorium et de plusieurs salles dédiées aux expositions et aux diverses manifestations culturelles. L’ambition affichée des promoteurs publics de cette opération est de «l’insérer en douceur dans la ville».
Accession à la propriété. Une insertion qui sera facilitée par la création d’une “Villa des arts”. En clair, il s’agit d’adjoindre, sur une rue adjacente, un ensemble de 25 appartements (des T3 et T4 duplex) que l’OPHLM proposera en accession à la propriété. L’orientation plein sud de la Villa des arts a été exploitée en complétant ces logements par des terrasses. Les promoteurs de ce projet soulignent que «les matériaux employés ont été étudiés afin d’assurer leur pérennité, sans oublier le confort thermique et acoustique». Depuis plusieurs mois, le chantier, mené par Rabot-Dutilleul et les architectes du cabinet Arcame, bat son plein. Les travaux sont en partie réalisés dans le cadre de l’insertion professionnelle des jeunes (5% du temps total des travaux). L’ensemble du projet représente un investissement de 14 millions d’euros HT. Si l’école sera livrée pour la rentrée, les futurs acquéreurs de la Villa des arts devront attendre la fin de l’année pour investir leurs appartements.