Un campus roubaisien à l'heure de la digitalisation

Depuis fin mars, le campus roubaisien de Crédit Agricole Consumer Finance, filiale spécialisée en crédit à la consommation du Crédit Agricole, accueille la totalité de ses 1 345 collaborateurs nordistes. Une nécessité de regroupement qui s'inscrit dans la stratégie de digitalisation du groupe et contribue au renouveau de la ville.

De gauche à droite, François Macé, Dominique Baert, Guillaume Delbar, Philippe Dumont, Bernard Pacory et René Vandierendonck.
De gauche à droite, François Macé, Dominique Baert, Guillaume Delbar, Philippe Dumont, Bernard Pacory et René Vandierendonck.

FINANCES

 

Crédit Agricole Consumer Finance

 

Un campus roubaisien à l’heure de la digitalisation

 

D.R.

Le nouveau bâtiment, directement accessible par l'avenue des Nations Unies, lui apporte par ses lignes modernistes perspective de fluidité.

Photo CACF0505

Le nouveau bâtiment, directement accessible par l’avenue des Nations Unies, lui apporte par ses lignes modernistes perspective de fluidité.

 

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De gauche à droite, François Macé, Dominique Baert, Guillaume Delbar, Philippe Dumont, Bernard Pacory et René Vandierendonck.

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De gauche à droite, François Macé, Dominique Baert, Guillaume Delbar, Philippe Dumont, Bernard Pacory et René Vandierendonck.

 

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De gauche à droite, François Lesage, François Macé, Dominique Baert, Guillaume Delbar, Philippe Dumont, Bernard Pacory et René Vandierendonck.

 

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L’ensemble des acteurs qui sont intervenus pour mener à bien l’extension du campus roubaisien de CACF.

 

Depuis fin mars, le campus roubaisien de Crédit Agricole Consumer Finance, filiale spécialisée en crédit à la consommation du Crédit Agricole, accueille la totalité de ses 1 345 collaborateurs nordistes. Une nécessité de regroupement qui s’inscrit dans la stratégie de digitalisation du groupe et contribue au renouveau de la ville.

 

Démarré en 2011, le projet de regroupement de l’ensemble des collaborateurs nordistes de Crédit Agricole Consumer Finance (CACF) sur « Neo Campus » à Roubaix est en train de se conclure : à fin mars, l’ensemble des quelque 400 collaborateurs du site madeleinois a rejoint le nouveau bâtiment de 6 000 m² qui complète le site historique, 28 000 m², de l’entreprise à Roubaix. Conçu par l’agence tourquennoise Escudié-Fermaut et construit sur l’avenue des Nations-Unies, il vise à renforcer l’efficacité opérationnelle et à développer les synergies entre les différents métiers.

En inaugurant ce nouveau site en février 2016, Philippe Dumont, le directeur général adjoint en charge du pôle Services financiers spécialisés du groupe Crédit Agricole et directeur général de CACF, a placé ce campus rénové sous le triple symbole de la modernité en permettant une organisation plus fluide et transversale, de la fidélité en s’étendant sur le site historique de Finaref qui a fusionné en avril 2010 avec Sofinco, et de l’esprit collectif qui a primé dans cette coconstruction.

 

Un quadruple enjeu. « Ce projet (de regroupement) s’inscrit totalement dans notre stratégie et en est même l’emblème », a expliqué ensuite le directeur général France de CACF, Stéphane Priami, en évoquant sa vision partagée avec Philippe Dumont « de projeter l’entreprise dans l’avenir et la modernité ». Avec à la clef pour l’entreprise quatre enjeux à mener à bien, à commencer par l’enjeu immobiliser. Multisites dans la métropole lilloise et en Ile-de-France – et même plus largement avec ses 23 agences réparties à travers l’Hexagone qui feront l’objet de rénovations -, CACF a décidé de les regrouper sur 2 sites centraux majeurs, Roubaix et Massy, et compte bien récidiver la réussite roubaisienne en terre francilienne… L’enjeu social n’est pas en reste dans une double logique de bien-être au travail et de recrutement facilité pour attirer les talents sur ses nouveaux métiers, de même que celui de l’ancrage dans les territoires historiques de la société. Le quatrième enjeu, pour être le dernier cité, n’en est pas moins essentiel : c’est celui de la fluidité qui s’articule autour du projet de transformation de CACF initié en 2011, projet qui trouve sa concrétisation dans celui de digitalisation de CACF. « Nous allons mettre sur 3 ans 100 M€ d’investissements informatiques pour moderniser et digitaliser l’entreprise. Le lien avec ce bâtiment est qu’il représente 100 projets à gérer entre tous les collaborateurs, informaticiens, spécialistes, techniciens… Aujourd’hui, il faut être agile et pour être agile, il faut être ensemble. Ce projet roubaisien est en totale cohérence avec notre stratégie. Il en est un peu l’écrin. L’exemple du Nord sera important pour nous. »

Un campus certifié. Restaurant d’entreprise commun aux 2 bâtiments, espaces collaboratifs, espaces « lounge », salles de silence, salles de réunion informelles, isolation acoustique performante, mobilier ludique et pratique, Neo Campus a bénéficié de nombreux aménagements qui ont notamment permis au bâtiment historique d’obtenir fin 2015 la certification Haute Qualité Environnementale Exploitation avec mention « très bon ». CACF vise cette même certification pour l’ensemble du campus cette année et même la mention « Excellent » lors de l’audit 2017.

Pour mener à bien la réalisation de Néo Campus, CACF a pu s’appuyer fort naturellement sur le Crédit Agricole Nord de France qui, via sa filiale, la Foncière de l’Erable, a investi 50 % du capital de la SCI Chaplin qui a porté la construction de l’immeuble aux côtés de la Caisse des Dépôts et Consignations (30%) et de Batixia (20%). Un immeuble dont Philippe Fajardy, directeur général de la Foncière de l’Erable, a loué le caractère durable et réemployable puisque « conçu pour répondre aux besoins de CACF, mais aussi divisible pour le cas où sa destination venait à devoir changer, en 8 zones différentes par étage », avec un coût « dans le loyer de marché de Roubaix. »

Troisième maire de Roubaix à être impliqué dans ce dossier après René Vandierendonck et Pierre Dubois, Guillaume Delbar n’a pas caché sa satisfaction : x Vous contribuez, a-t-il conclu, au renouveau de la ville, (une ville qui) montre sa capacité de renouveau et s’inscrit dans sa tradition à se réinventer. »