Trois contrats de génération signés dans le Boulonnais

Le Boulonnais se mobilise pour l'emploi des jeunes et des seniors. Après les emplois d'avenir – plus de 100 ont déjà été conclus –, les trois premiers contrats de génération ont été signés le 25 mai, à l'antenne locale de la chambre de commerce et d'industrie de la Côte d'Opale.

Dans la salaison gérée par Pierre Corrue, sous le regard du ministre Frédéric Cuvillier (à droite), le senior Michel Renaud et le jeune embauché Benjamin Ristori (à gauche).
Dans la salaison gérée par Pierre Corrue, sous le regard du ministre Frédéric Cuvillier (à droite), le senior Michel Renaud et le jeune embauché Benjamin Ristori (à gauche).

L‘organisation de la transmission des compétences au sein des entreprises est une nécessité économique et sociale. L’enjeu est massif pour notre société comme pour la compétitivité de nos entreprises : d’ici à 2020, plus de cinq millions d’actifs aujourd’hui en poste seront partis à la retraite et, parallèlement, près de 6 millions de jeunes auront fait leur entrée sur le marché du travail. C’est pourquoi, conformément à l’engagement n°33 du président François Hollande, a été créé le contrat de génération. Comme l’a rappelé Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, de la Mer et de la Pêche, “il est porteur d’une ambition forte : regarder les jeunes comme une véritable chance et comme un réel investissement pour l’entreprise, mais aussi reconnaître la valeur des salariés âgés, riches de tous les âges de la vie et d’une expérience à transmettre et à partager, tout en augmentant la compétitivité des entreprises».

L’arrondissement de Boulogne est l’un des tout premiers territoires à s’être engagé. Les trois premiers contrats ont été officialisés le 25 mai, à la CCI, en présence de Frédéric Cuvillier, du président de la communauté d’agglomération du Boulonnais, Jean-Loup Lessafre, de la députée Thérèse Guilbert et du préfet Daniel Rouhier. Ils concernent l’entreprise de salaison et de fumaison Corrue-Deseille à Capécure, qui prévoit, en outre, au moins deux autres contrats avant la fin de l’été ;D.R.

Dans la salaison gérée par Pierre Corrue, sous le regard du ministre Frédéric Cuvillier (à droite), le senior Michel Renaud et le jeune embauché Benjamin Ristori (à gauche).

l’entreprise AEMI (Applications électroniques maritimes et industrielles), professionnel boulonnais de l’équipement des navires ; CEMN (Couverture étanchéité moderne du Nord), entreprise du bâtiment installée zone de l’Inquétrie à Saint-Martin-Boulogne.

Une aide de 12 000 € par contrat. Chaque contrat  de génération est aidé par l’Etat : 4 000 € par an pendant trois ans (2 000 € pour l’embauche du jeune et 2 000 € pour le maintien dans l’emploi ou l’embauche d’un senior), soit un total de 12 000 €. Concrètement, l’entreprise peut y prétendre dès lors qu’elle embauche en CDI un jeune de moins de 26 ans ou un travailleur handicapé de moins de 30 ans et qu’elle maintient en emploi ses salariés de 57 ans et plus (55 ans pour les salariés reconnus travailleurs handicapés) et ceux qu’elle a recrutés à 55 ans et plus.

Cette signature constitue le premier acte du dispositif avec les entreprises de moins de 50 salariés. Des accords collectifs ou de branches, obligatoires entre syndicats et patronats, vont être engagés pour les entreprises de plus de 50 salariés.

Renseignements auprès de Pôle emploi ou sur www.contratgeneration.gouv.fr