Tondelier explique la disparition de l'écologie du débat par le "syndrome de l'autruche"

La secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier a expliqué lundi la diminution de la place de l'écologie dans le débat politique par, notamment, "le syndrome de l'autruche" qui fait que notre cerveau a du mal...

La secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier sur le perron de Matignon à Paris le 17 décembre 2024 © LOU BENOIST
La secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier sur le perron de Matignon à Paris le 17 décembre 2024 © LOU BENOIST

La secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier a expliqué lundi la diminution de la place de l'écologie dans le débat politique par, notamment, "le syndrome de l'autruche" qui fait que notre cerveau a du mal à envisager les conséquences du changement climatique.

"Les neuroscientifiques ont démontré que le cerveau humain n'était pas apte à encaisser ce risque parce qu'il est trop énorme, trop immédiat, qu'on a l'impression de ne pas avoir prise puisque même si on arrête de conduire, de consommer, même de respirer, la planète sera toujours en danger", a justifié Mme Tondelier sur France inter. 

"Donc il y a un truc qui plonge certains dans l'éco-anxiété, d'autres dans le déni, dans la culpabilité, tout ça est extrêmement compliqué mais enfin ce n'est pas parce que c'est compliqué qu'il ne faut pas s'en occuper", a-t-elle jugé.

Autre raison selon elle qui entraîne cette mise à l'écart de l'écologie du débat politique, le fait que l'extrême droite ait mis "une cible dans le dos" des défenseurs de l'environnement.

"Si Trump a fait de l'écologie sa principale ennemie, si l'extrême droite essaye de faire la même chose en Europe, c'est que l'internationale xénophobe a compris que l'écologie c'était le projet politique qui s'opposait sur tous les points au leur. On voit bien qu'il y a une +bouc émissairisation+ de l'écologie", a-t-elle estimé.

36XZ7M8