Succès de la zone artisanale
Après une longue gestation, la zone artisanale de Saint-Folquin a fini par sortir de terre. Et à attirer les entreprises grâce à son positionnement idéal, le long de l'autoroute A16. Aujourd'hui, il faut songer à son extension.
“Il existe 23 entreprises sur le territoire de Saint-Folquin“, annonce Yves Engrand, maire de cette commune limitrophe avec Gravelines mais située dans le département du Pas-de-Calais. Et d’ajouter : “Quand l’idée d’une zone artisanale a été lancée, toutes se sont peu ou prou déclarées intéressées. Mais la crise étant ce qu’elle est, les ardeurs ont été refroidies. Néanmoins, nous voyons maintenant la récompense de nos efforts.” L’atout incontestable de cette zone artisanale de 6,5 hectares est d’être située le long de l’autoroute A16 et d’être en prise directe avec celle-ci grâce à l’échangeur 51. M. Engrand ajoute avec malice : “grâce aussi à des formalités administratives simples et une fiscalité faible“…
Imbert la pionnière. La zone artisanale de Saint-Folquin est vieille comme le siècle puisque la modification du plan d’occupation des sols a été envisagée dès 2001. Mais ce n’est qu’en 2008 qu’elle s’est véritablement traduite sur le terrain. La société de travaux publics Imbert a joué les pionnières. C’est toujours aujourd’hui l’entreprise la plus importante de la zone, puisqu’elle occupe un terrain d’1,5 hectare, que son bâtiment présente 5 000 m² couverts et qu’elle emploie une quarantaine de personnes.
De nouveaux venus et des compromis de vente. Récemment, les choses se sont accélérées pour la zone artisanale. Ce fut d’abord l’installation de Garden concept, qui occupe trois personnes sur une parcelle de 60 ares. Un bâtiment devrait être construit prochainement. En juin a eu lieu l’inauguration de l’entreprise Luc Bocquet et Fils, qui a quitté un local jugé trop exigu à Gravelines pour venir s’installer dans la zone artisanale de Saint-Folquin. Cette entreprise, spécialisée dans la vente et l’installation de chauffages écologiques, emploie une quinzaine de personnes. Un compromis de vente a été récemment signé avec l’entreprise Alu gouttières pour un terrain de 50 ares. Un permis de construire devrait être déposé dans les semaines qui viennent. Un compromis a également été signé avec un marchand de cuisines industrielles sur l’identité duquel M. Engrand souhaite rester discret. Ce dernier compromis concerne aussi un terrain de 50 ares. Il ne reste plus qu’un seul hectare de disponible et M. Engrand ne cache pas qu’il songe d’ores et déjà à une future extension de cette zone artisanale.