Sport et entreprise mêlés aux JO de la création

Une journée dédiée à l’entrepreneuriat se tenait ce jeudi 26 septembre au Sceneo de Longuenesse. Zoom sur la troisième édition des JO de la création.

Le forum de la création d'entreprise s'était mis à l'heure des Jeux Olympiques le 26 septembre. © E.Chombart
Le forum de la création d'entreprise s'était mis à l'heure des Jeux Olympiques le 26 septembre. © E.Chombart

Depuis les Jeux olympiques de Paris 2024, le sport prend un nouveau tournant en France. Les JO de la Création de Longuenesse en sont un exemple. L’événement est porté par la pépinière d’entreprises du Pays de Saint-Omer (PEPSO), la Communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO) et la Communauté de communes du Pays de Lumbres (CCPL).

Il vient donner une allure sportive à un forum qui existe depuis déjà trois ans. L’objectif de ce rendez-vous annuel est d’épauler la création d’entreprise sur le territoire, encourager les porteurs de projets, mais aussi faire connaître les acteurs. Sur place, huit stands pour les huit étapes de la création d’un projet et divers ateliers et conseils avec une vingtaine de partenaires locaux.

Près de 100 personnes étaient attendues pour les JO de la création au Sceneo de Longuenesse. © Pepso

Des créations sportives

Cette année, la journée a débuté avec un camp d’innovation dédié aux jeunes. L’équipe de Dreamakers HDF a fait plancher des petits groupes sur la création d’un projet : développer une entreprise liée au sport. «Certains ont eu des idées très innovantes, pointe Anthony Huant, membre de Dreamakers. Par exemple, une équipe a imaginé installer des capteurs sur un panier de basket pour capter des données sur les tirs des joueurs et ensuite les analyser dans une application afin d’aiguiller le choix des sélectionneurs».

Durant cette journée, d’autres projets ont été présentés à titre d’exemple, comme celui d’Antoine Lemaire. Ancien kinésithérapeute du sport, le jeune homme de 26 ans s’est lancé dans un projet qui lie ses deux passions. Il a créé une solution à destination des clubs de sports qui permet de prédire les blessures des sportifs. Une technologie qui semble futuriste, mais bien réelle. «On a découvert, avec mon associé data scientist, que l’on pouvait prédire près de 80% des blessures, précise Antoine Lemaire avant de poursuivre. On a été soutenus dans notre projet par la CAPSO et l’incubateur IMT Nord Europe, ce qui nous a permis d’être lauréats du fonds régional d’incubation». 

Le break dance à l’honneur

Kamil Bousselham, double champion du monde de break dance et porteur de la flamme olympique. © E.Chombart


Tout au long de la journée, les créateurs d’entreprise ont pu profiter d’ateliers sur différents thèmes : la transition professionnelle, comment financer son projet, et comment développer sa visibilité. Finalement, c’est un évènement dans lequel l’entreprise et le sport ne font qu’un.

«Il y a énormément de choses en commun entre un chef d’entreprise et un sportif, ne serait-ce que le dépassement de soi et le mental», conclut Kamil Bousselham, double champion du monde de break dance, mais aussi créateur d’une école de danse qui regroupe 600 élèves, d’une association ainsi qu’une compagnie… Une preuve que lier le sport et l’entrepreneuriat, ça marche !