Sport Connect : la technologie au service du sport et des sportifs

Le 29 août dernier devait se tenir à Liévin le premier rendez-vous du sport connecté des Hauts-de-France. Un salon né de la volonté du Comité régional olympique et sportif de mettre en lumière les innovations technologiques portées dans la région, par des start-up, des clusters et des clubs…

De g. à dr. : Bruno Pieckowiak (CDOS 62), Nathalie Bétourné et Claude Fauquet (CROS) lors de l’inauguration « virtuelle » de Sport Connect, sur les réseaux sociaux. (© CROS Hauts-de-France)
De g. à dr. : Bruno Pieckowiak (CDOS 62), Nathalie Bétourné et Claude Fauquet (CROS) lors de l’inauguration « virtuelle » de Sport Connect, sur les réseaux sociaux. (© CROS Hauts-de-France)

Le sport, en ces périodes de confinement, tout le monde en a vu les vertus. Mais ce que l’on sait moins, c’est que le sport est aussi un formidable terrain de jeu pour l’innovation technologique. C’est cette facette que le Comité régional olympique et sportif des Hauts-de-France a voulu mettre en lumière à travers un événement qui devait avoir lieu le 29 août à l’Arena stade couvert de Liévin : Sport Connect. Une manifestation reportée sine die du fait du contexte sanitaire, mais dont on a quand même pu découvrir un aperçu à travers un live diffusé sur les réseaux sociaux.

Le modèle économique des clubs en question

Avec près de 10 000 vues en seulement trois jours, le résultat est déjà positif. «On ne s’attendait pas à ce qu’il y ait un tel succès», confirme Nathalie Bétourné, la vice-présidente du CROS Hauts-de-France. Mais, bien sûr, l’objectif est d’aller plus loin. «Nous travaillons sur ce projet depuis deux ans», raconte-t-elle, expliquant que cet événement était né d’un fructueux partenariat avec les clusters d’innovation de la région, les start-up du secteur et les représentants institutionnels.

«Nous voulions montrer à tous que la jeunesse a du talent et que les clubs prennent conscience de tout ce que cela peut leur apporter. Les associations sportives ne sont souvent pas conscientes de l’émulation technologique qui existe autour du sport.» Selon le CROS, ils doivent se l’approprier afin de moderniser leurs pratiques, certes pour mesurer la performance, mais aussi et surtout afin de redéfinir leur modèle économique, bien souvent basé sur le modèle des licences.

Créer une émulation régionale

En effet, on l’a vu avec la Covid, la pratique du sport relève de plus en plus du bien-être et dépasse largement le seul aspect de la compétition. Nathalie Bétourné l’affirme : «L’objectif, c’est de pouvoir proposer aux clubs de diversifier leur offre de services en proposant quelque chose de nouveau à leurs adhérents.» Et l’offre est réelle : en quelques mois, le CROS a recensé 24 start-up travaillant autour de la pratique du sport sur la seule région des Hauts-de-France.

Si certaines sont déjà accompagnées par des incubateurs et autres clusters locaux, certaines n’étaient pas encore repérées. «C’est tout l’intérêt de la démarche que nous menons : nous avons besoin les uns des autres, martèle Nathalie Betourné. Nous avons besoin des clusters pour qu’ils accompagnent les jeunes dans l’aboutissement de leurs idées… et les clusters ont besoin de nous pour toucher le public sportif.»