Numérique
Soissons aide ses commerçants à réussir leur transformation digitale
Avec la crise sanitaire, la ville de Soissons, qui soutient depuis plusieurs années déjà le commerce et l’artisanat de proximité, a mis en place des outils pour accompagner les professionnels dans leur transition digitale.
S’adapter aux nouveaux modes de consommation n’est pas toujours chose aisée, et c’est la raison pour laquelle la municipalité a décidé d’épauler les commerçants de proximité dans leur transition digitale, pour qu’ils aient eux aussi une vitrine sur la toile.
Au second semestre 2020 était ainsi expérimenté "Huggys les bons tuyaux de Soissons", un outil clé en mains et intégralement financé par la collectivité, qui permet au commerçants de faire leur promotion sur les réseaux sociaux, ainsi que sur une plate-forme dédiée répertoriant réductions et bons plans.
Durant le confinement de novembre dernier, la ville a également pris en charge des remises commerciales accordées aux clients par les boutiques soissonnaises sur leur site marchand ou en click & collect. La remise devait être au moins égale à 15%, avec une subvention plafonnée à 1 000 euros par commerce.
Un accompagnement technique – et gratuit – est aussi proposé depuis l’automne 2020 aux commerçants, pour toute démarche de digitalisation, qu’il s’agisse de référencement Internet, visibilité sur les réseaux sociaux, mise en place de sites marchand… Une démarche initiée en partenariat avec le tiers lieu numérique de GrandSoissons Agglomération, PIXL qui offre son appui technique et un suivi personnalisé.
Les commerçants sont accompagnés tout au long de l’année, dans la création et le développement de leur interface de vente en ligne. Ils peuvent bénéficier d’une aide financière, portée par la municipalité (sur la base de la prise en charge de leur abonnement annuel à ces plates-formes numériques), dans la limite de 360 euros par an et par commerçant, ce qui correspond à un abonnement moyen de 30 euros par mois.
Le Conseil municipal a pris une délibération ce mois de mars afin de permettre à la ville d’accompagner « un noyau de commerçants pré-identifiés et moteurs, sur une phase expérimentale de création de leur site marchand ». Objectif : pouvoir travailler sur leur retour d’expériences pour identifier les freins rencontrés, lister les opportunités offertes ou encore analyser le fonctionnement mis en œuvre.