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Sneaker Wash 80, l’entreprise qui prend soin de vos baskets à Amiens

À Amiens, Jérémy Defossez s’est lancé dans le nettoyage de baskets avec son entreprise Sneaker Wash 80.

 Jérémy Defossez est un passionné de baskets. (c)Aletheia Press/  DLP
Jérémy Defossez est un passionné de baskets. (c)Aletheia Press/ DLP

« J’aime les baskets depuis tout petit, c’est une passion qui ne m’a jamais quitté », confie Jérémy Defossez. Ce joueur de roller-hockey de haut niveau possède d’ailleurs une centaine de paires. « Je ne sais pas si je peux me définir comme un collectionneur puisque je les porte », poursuit-il. Depuis quelques années, l’entrepreneur mûrit l’idée d’ouvrir un service de nettoyage de baskets. Il saute finalement le pas en février dernier.

« Étant déjà à la tête de Roller Hockey Concept, je connaissais les démarches à entreprendre pour lancer cette activité et le fonctionnement d’une entreprise », explique-t-il. Il commence par créer une page Instagram et Facebook pour construire une communauté autour de Sneaker Wash 80. 

« À Amiens, les partages sur Snapchat fonctionnent très bien aussi », note Jérémy Defossez. De fil en aiguille, les premières paires lui sont confiées et le bouche à oreille fonctionne bien. « Il n’y a pas de profils particuliers, je m’occupe aussi bien de baskets d’enfants que de baskets à plusieurs milliers d’euros, il n’y a pas de limite », dit-il encore.

Continuer à apprendre

S’il n’existe pas de formation à proprement parler pour le nettoyage de basket, Jérémy Defossez apprend par ses propres moyens comment entretenir daim, nubuck, toile ou cuir. Il commence par tester différentes techniques glanées ici et là sur ses propres baskets avant de se lancer sur celles de ses clients. « Il faut commencer par évaluer le travail à faire, regarder les matières présentes », détaille-t-il.

Après avoir brossé la chaussure, le nettoyage peut commencer. « J’utilise 50% de produits naturels comme du sel, du vinaigre blanc ou simplement de l’eau », ajoute-t-il. Pour le reste, il utilise des produits professionnels que l’on peut retrouver en cordonnerie. 

« Le plus complexe, ce sont peut-être les lacets, il est très difficile de nettoyer correctement sans abimer la fibre », note-t-il. En plus du traitement de la chaussure, Jérémy Defossez recolle les semelles et change les semelles intérieures. Il souhaite à l’avenir remplacer œillets et lacets.

Dans son atelier, il peut nettoyer tous types de matière. (c)Aletheia Press/ DLP

Des idées pour la suite

« Je peux passer une heure sur chaque chaussure pour effectuer un travail en profondeur. Cela se fait en plusieurs étapes : il y a d’abord l’évaluation, la première intervention et le séchage. Ce dernier peut laisser apparaître d’autres choses à traiter », pointe-t-il. Si Jérémy Defossez débute son activité, il prend déjà en charge une dizaine de paires par semaine et imagine de possibles développements comme le nettoyage de sacs et de casquettes. 

« Aujourd’hui, c’est une bonne activité complémentaire au roller hockey. Mais comme tout ce que je fais, je le fais avec passion, j’ai envie d’aller plus loin. Ce serait un service supplémentaire, mais réalisé avec la même approche : redonner une seconde vie à des objets tachés ou usés », souligne-t-il.

Il envisage aussi de proposer une offre de rénovation de basket plus poussée. Pour cela, il pense même apprendre la couture. À plus long terme, Jérémy Defossez se voit à la tête d’une boutique. « Il faudrait faire un bilan après un an d’exercice complet pour avoir un peu de recul et voir où sont les pics d’activités, mais l’idée d’ouvrir un lieu dédié à l’entretien de la basket et d’embaucher des gens me plaît bien », sourit-il.