SMART INDUSTRY A SAINT-QUENTIN : OSEZ LA ROBONUMERIQUE
La 3e édition de l’évènement saint-quentinois consacré à la robonumérique a été placée les 13 et 14 novembre derniers, sous le signe de la réussite. De belles success stories locales ont été présentées par des entrepreneurs qui développent depuis Saint-Quentin leur activité à l’international. Invité de cette édition 2019, l’expert en économie, Nicolas Bouzou, est intervenu sur l’économie européenne.
« Il faut aller de l’avant et faire les choses en très grand. Il faut faire ce que vous faites dans le Saint-Quentinois, se mettre aux côtés des producteurs avec de très grandes ambitions », a affirmé l’économiste Nicolas Bouzou, le 13 novembre dernier au Palais des sports de Saint-Quentin, devant un parterre de chefs d’entreprises acteurs des deux journées consacrées à la robonumérique. Invité par la communauté d’agglomération du Saint-Quentinois à participer à la soirée d’ouverture de la 3e édition de #Robomeetings, l’expert est intervenu sur le défi que doit relever l’Europe dans un contexte économique mondial dominé par les États-Unis et la Chine.
Frédérique Macarez, maire de Saint-Quentin et vice-présidente de l’agglomération, avait, au préalable, rappelé que l’agglo du Saint-Quentinois a fait le pari de la robonumérique six ans auparavant, alors même que le terme de “robonumérique” soulevait beaucoup d’interrogations : « Le pari pris voici quelques années prend forme, c’est un sujet sur lequel nous avons beaucoup travaillé, c’est une réalité, incarnée ce soir par les témoignages des chefs d’entreprises qui ont ouvert la soirée. » Saint-Quentin est par ailleurs depuis un an antenne d’EuraTechnologies implantée à Lille, accueillant à l’espace Créatis un incubateur et accélérateur de start-ups : « C’est le maillon qui nous manquait à Saint-Quentin », a conclu Frédérique Macarez.
“Monter une start-up aujourd’hui est très, très difficile”
Un environnement pro-business
Le directeur d’EuraTechnologies de Lille depuis dix ans, Raouti Chehin, présent à la soirée, a annoncé l’ouverture en 2020 de la première université de l’innovation et de l’entrepreneuriat : « Tout entrepreneur qui a envie est le bienvenu et nous mettrons en œuvre toute la méthodologie dont elle ou il a besoin. » Mais ce dernier a averti qu’il ne fallait pas mentir et prévenir les chefs d’entreprises : « Monter une start-up aujourd’hui est très, très difficile. C’est du sang, de la sueur et des larmes, et énormément de travail, il est important de le savoir quand on commence. »
Denis Sénéchael anime en binôme avec Thierry Favrez le club des entreprises de la robonumérique, club actif sur le Saint-Quentinois au travers de rendez-vous réguliers dans les locaux de l’espace Créatis. Le dirigeant de la société Clairilog a insisté sur l’écosystème « assez idéal » dont bénéficient les chefs d’entreprises sur le Saint-Quentinois. Si le talent et « l’envie de faire » sont essentiels, l’accompagnement, le financement, l’expertise, le partage d’expérience tel que le propose le club est indispensable pour réussir.