Sérénité et sécurité pour tester son activité
La Couveuse Dunkerque Littoral a soufflé sa 1re bougie. Une année pendant laquelle la structure a pris dix-sept personnes sous son aile dont trois ont déjà quitté le nid pour créer leur société.
Photographe, couturière, fleuriste, informaticien, coach, webmaster… Que ce soit en prestation de service, dans le petit artisanat ou la production intellectuelle − des activités qui ne demandent ni investissements ni salariés au démarrage −, la couveuse d’entreprises est l’outil idéal pour démarrer à moindre frais. Il existe plus de 220 points d’accueil de ce type à travers le pays. Depuis un an, les porteurs de projet du Dunkerquois peuvent eux aussi profiter de ce concept pour se lancer en limitant les risques. «C’est un outil complémentaire à l’existant, un outil de territoire, partenarial et dont les premiers résultats sont très encourageants», résumait Michel Tibier, président de Flandre création. Depuis le 3 janvier 2013, date de création de la Couveuse Dunkerque Littoral, dix-sept personnes sont passées entre les murs de la structure. Six d’entre elles en sont déjà sorties : trois pour créer leur entreprise, une pour reprendre une activité salariée, une autre pour entamer une formation, et la dernière a abandonné. «La couveuse n’empêche pas de faire des erreurs, mais on est recadré. On n’en fait plus après. L’autre avantage, c’est que c’est sans risque», commentait Murielle Duroisin, sortie en novembre pour créer ses ateliers d’art floral. Couvés, les apprentis créateurs peuvent faire évoluer leur projet en fonction de la réalité du terrain et réajuster leurs ambitions. «Les erreurs ne sont jamais fatales» confirmait Florian Peuple, fraîchement sorti du nid pour mettre ses compétences en informatique au service d’autrui. En plus de la sécurité apportée par la structure (hébergement juridique, contrat d’appui au projet d’entreprise, accompagnement adapté…), les couvés peuvent désormais, grâce à la convention signée entre la Couveuse Dunkerque Littoral et Crédit agricole Nord de France, bénéficier d’une avance remboursable. Limitée à 750 € remboursable en quatre ou cinq fois, cette avance permettra aux couvés d’assumer les premières charges (frais de fournitures, communication…) avant même leurs premières rentrées d’argent. «C’est une responsabilité que nous avons de développer l’entrepreneuriat sur la région, expliquait Françoise Delplanque du Crédit agricole. Faire en sorte que les projets de la Couveuse soient des projets qui aient toutes les chances de réussir est un objectif», concluait cette dernière au moment de remettre le chèque de 4 000 € aux représentants de la structure.