Sedibex valorise les déchets de Lubrizol :
Le spécialiste de retraitement des déchets dangereux a récupéré des tonnes de mélasse du site incendié.
Cinq jours après la catastrophe rouennaise, les employés de Sedibex se sont rendus sur place afin d’analyser les échantillons des résidus. Les déchets issus de l’incendie sont principalement les eaux d’extinction et la bribe des fûts stockés qui ont brûlé.
Ce liquide visqueux, qui est tout un mélange entre : boue, eau, produits chimiques et hydrocarbures, a été transporté vers l’usine de Sedibex scie à Sandouville à l’aide de VIAM. Celle-ci, est une entreprise experte dans le transport des matières dangereuses. Le transfert des produits stagnants sur le sol, a demandé de nombreuses rotations via des camion-benne ou des camion-citerne, en fonction de la nature des matières. Mais ces derniers, contrairement à la règle en vigueur, ne portaient aucun signe qui devait indiquer le degré de risque des molécules transportées. La firme havraise traitait auparavant les déchets de Lubrizol, chose qui lui a permis de cerner la situation avec l’expertise qu’elle a déjà acquis. La valorisation de cet obscure chargement s’appuiera sur un processus de traitement basé sur l’élimination par incinération.
Rappelons que le stock endommagé par le feu, contenait 1000 fûts dont 160 possèdent un fort risque de répandre l’hydrogène sulfuré, un gaz fortement toxique. L’incident a dégagé aussi des dioxines qui sont des composés chimiques persistants dans l’environnement et qui circulent dans la chaîne d’alimentation. Pour ceci, la dépollution de la région a nécessité l’intervention d’autres parties, telle que : Athalys, société sottevillaise, qui s’est chargée de la dépollution de l’eau souillée des hydrocarbures. Toutefois, les citoyens se soucient des résultats d’évacuation des polluants qui demeurent mystérieux.