SEBL Grand Est : à «fonds» les friches...

1,8 M€ ! C’est le montant des subventions que la SEBL Grand Est vient d’obtenir dans le cadre du fonds friches du plan France Relance. Ce fonds a pour objet de compenser tout ou partie du déficit d’opérations de reconversion des friches. Deux dossiers meurthe-et-mosellans sont concernés par ce fonds : l’opération de revitalisation du centre-ville historique de Toul et la requalification de la ZAE du Parc de Haye. La revitalisation du centre médiéval toulois inclut la réhabilitation d’immeubles et d’îlots dégradés de son quartier historique. Cette action entre dans le cadre du dispositif Action Cœur de Ville. Le fonds friches se traduit par une aide étatique de 437 000 €. La requalification de la ZAE du Parc de Haye affiche, elle, une subvention de 1 440 000 €. L’opération de cette ancienne base de l’OTAN comprend plusieurs travaux de démolition, dépollution et remise en état du foncier afin d’accueillir de nouvelles activités économiques.

Préparer les mutations

«C’est une excellente nouvelle et une vraie bouffée d’oxygène pour cette requalification du Parc de Haye», assure Fabrice Chartreux, le président de la Communauté de communes Terres Touloises. Depuis 2018 et l’adoption du Plan Climat, les opérations de revitalisation des friches s’affichent aujourd’hui comme un pan important, et nécessaire, de l’aménagement des territoires en vue d’en finir avec l’étalement urbain et la consommation du foncier agricole. Ces zones s’affichent comme des leviers de développement des territoires et l’actuelle politique dite de Zéro Artificialisation Nette (ZAN) rebat aujourd’hui entièrement les cartes. La SEBL Grand Est intervient également sur la réhabilitation de la friche Trailor à Lunéville ou encore sur celle du Carreau Vouters à Freyming-Merlebach. Elle gère également l’opération «Côte des Roses» à Sarrebourg pour la restructuration énergétique de logements. En Alsace, elle vient de se voir confier par la ville de Gundershoffen un projet de réhabilitation en entrée de ville lié à la fermeture d’une station-service. «La volonté de préparer les mutations de l’aménagement du territoire en fonction des impératifs de la transition écologique explique notre implication croissante dans de nombreux projets relevant de ces objectifs», explique Thierry Hory, le président de la SEBL Grand Est. Des travaux menés en étroite collaboration avec l’Établissement Public Foncier Grand Est.