SDCT, dix ans d’expérience dans la réduction des factures de télécom

Fondée en 2006, la petite entreprise de Stéphane Delhaye a, depuis, fait bien du chemin. Le cabinet de conseil en télécom permet aux entreprises et aux collectivités de revoir à la baisse leurs factures de télécom.

Stéphane Delhaye (deuxième en partant de la droite) et son équipe lors de l'anniversaire de SDCT.
Stéphane Delhaye (deuxième en partant de la droite) et son équipe lors de l'anniversaire de SDCT.
D.R.

Stéphane Delhaye (deuxième en partant de la droite) et son équipe lors de l'anniversaire de SDCT.

Dix ans après, Stéphane Delhaye reste le plus surpris du succès de sa Société de conseil en télécom (SDCT). Le cabinet de conseil qu’il a créé en 2006 après un licenciement, à la demande de certains de ses clients qui voulaient continuer à travailler avec lui, est aujourd’hui florissant. «C’est une formidable aventure. Tout est parti d’un malentendu, j’ai monté une petite structure pour continuer à travailler en attendant de retrouver un poste. Ça dépasse l’entendement : je devais faire ça pendant un mois, et dix ans après, on est toujours là. C’est assez incroyable.» Stéphane Delhaye avait démarré tout seul son activité de conseil, ils sont aujourd’hui sept au sein de l’entreprise, dont le chiffre d’affaires a frôlé le million d’euros en 2015 – la première année, elle avait réalisé un petit 25 000 € de chiffre. Désormais, SDCT recrute un nouveau collaborateur chaque année.

Une clientèle fidèle. Le chef d’entreprise le dit et le répète : c’est à ses clients qu’il doit sa trajectoire et la survie de son entreprise. Une clientèle qui rassemble un peu plus de 200 entreprises et collectivités territoriale, attachées au service que leur offre SDCT, à savoir une maîtrise de leurs factures de télécom. «Je viens du métier, donc je connais toutes les méthodes des opérateurs pour gonfler les factures. Ce que nous proposons, c’est la baisse des coûts de télécom, tout en amenant les dernières technologies chez nos clients.» Le savoir-faire de SDCT ne repose pas uniquement sur l’intermédiation ou la négociation entre ses clients et les opérateurs, mais sur la technique. Les consultants adaptent au mieux le réseau et les appareils aux besoins des entreprises, et ainsi optimisent tous les coûts. «Nous ne sommes pas des négociateurs, ou des cost killers, nous sommes tous des ingénieurs, et c’est par la technique que nous pouvons réduire les factures de nos clients. Paramétrer les téléphones mobiles des salariés, pour qu’ils se connectent automatiquement sur la wifi par exemple, ce n’est pas grand-chose faire, mais il y a des économies à la clé.» Et entre mesures de bon sens et savoir-faire technique, les factures s’allègent sérieusement, assure Stéphane Delhaye.

80% du CA auprès des communes. «On a fait économiser plus d’un million d’euros à la mairie de Dunkerque sur ses factures. Pour les villes on fait réaliser entre 20 et 50% d’économies selon les cas. On a fait gagner 2 M€ à France Télévision dans le Nord… C’est à ces réalisations qu’on doit notre succès, le bouche à oreille fonctionne très bien, surtout entre les institutions publiques.» Très active auprès des bailleurs sociaux et des communes, auprès desquels elle réalise 80% de son chiffre d’affaires, SDCT compte aussi des grands noms régionaux dans sa clientèle, comme Anios, Kiabi ou encore Nocibé. Un succès que Stéphane Delhaye explique par la fiabilité de ses méthodes et sa déontologie. «Depuis le début, nous sommes très attaché à notre statut de cabinet de conseil neutre et indépendant. Nous travaillons avec tous les opérateurs et constructeurs existants, sans aucune affiliation. Et surtout, nous refusons d’être rémunérés sur l’économie réalisée, c’est une pente glissante qui peut, à mon avis, fausser notre jugement. Je ne veux pas courir le risque d’être un jour tenté de choisir le moins cher pour augmenter ma rémunération. Notre priorité, c’est la qualité du service assuré à nos clients.»  

2016 devrait permettre à SDCT d’atteindre le million d’euros de chiffre d’affaires et offre de belles marges de progression, selon Stéphane Delhaye, qui compte démarcher toujours davantage de communes, et se tourner vers  la clientèle des hôpitaux.