Satisfaction du côté des 600 salariés

Le 13 janvier dernier, Carlos Ghosn, président du groupe Renault, a signé avec les  représentants des organisations syndicales CFDT, FO et CFE-CGC un accord intitulé «Renault France cap 2020 – contrat d’activité  pour une performance durable». Dans un contexte d’évolution du marché de l’automobile, la marque au losange mise sur l’anticipation pour préparer l’avenir. Véhicules électriques, connectés, autonomes…, les industriels doivent s’adapter aux changements et Renault a privilégié le dialogue social. Cet accord impacte bien entendu les filiales du groupe, dont la Société de transmissions automatiques (STA), basée à Ruitz. Placée exclusivement sous l’égide de Renault depuis 2014, l’entreprise artésienne a appris qu’elle produirait prochainement une nouvelle boîte automatique pour le compte du groupe.

La STA est le seul site de production de boîtes de vitesses automatique du groupe Renault au monde. Elle emploie à ce jour 600 salariés, dont 150 intérimaires. Ces derniers ont accueilli la nouvelle avec satisfaction, constatant que Carlos Ghosn avait tenu ses promesses. En effet, des engagements avaient été pris il y a trois ans afin d’assurer le devenir de la STA. La société a soufflé ses 45 bougies l’an dernier.

Cap vers la modernisation. Apparue en pleine période de fin de l’exploitation minière, la STA représentait un symbole de la reconversion du bassin minier. LA STA s’est forgé une solide notoriété et le savoir-faire de l’entreprise ruiteloise est reconnu dans le monde entier. De la mythique R5 aux véhicules actuels, un sacré bout de chemin a été parcouru. La STA exporte la totalité de sa production vers des marchés aussi variés que le Brésil, la Russie ou encore l’Iran. L’ingénierie constitue un élément essentiel au sein de la STA. L’entreprise évolue dans un domaine de haute précision, les pièces sont conçues et découpée au micron près. Depuis 1971, 3,2 millions de boîtes sont sorties des chaînes de montage de Ruitz. Ces dernières équipent aujourd’hui Mégane et Duster.

Avec l’accord «Renault France cap 2020 – contrat d’activité pour une performance durable», la marque automobile française souhaite accroître sa compétitivité et développer son ingénierie. En conséquence, ses usines vont être modernisées : 500 millions d’euros vont être consacrés à cet objectif, là aussi une aubaine pour la STA. Au travers de cet accord, Renault s’engage également à améliorer la qualité de vie au travail par le biais d’une politique de sécurité visant à atteindre l’objectif de zéro accident. Par ailleurs, le management participatif va continuer à se développer.