Bien-être

Saint-Valery-sur-Somme : Samaris, des cosmétiques naturels aux extraits de salicornes

Samaris, la gamme de la marque de cosmétiques s’enrichit de quatre nouveaux produits aux extraits de salicornes cueillies dans la baie de Somme. D’autres sont attendus dans les prochains mois.


Le trio pense déjà à étoffer sa gamme.
Le trio pense déjà à étoffer sa gamme.

La salicorne, l’une des plantes vedettes de la baie de Somme, se fait désormais une belle réputation dans les cosmétiques grâce à ses propriétés hydratantes et et relipidantes. Cela a séduit Clémence Froissart-Senlis, Ambroise Senlis - le mari de Clémence -, et Ludivine Vacosait, tous trois associés dans l’aventure "Samaris, la nature me rend belle". « Samaris est née de la rencontre entre le fleuve Somme (Samara) et la mer (maris) : son nom s’est révélé comme une évidence, inspiré par cette magnifique baie de Somme qui incarne si bien l’équilibre entre l’homme et la nature », expliquent-ils.

La salicorne est ramassée par Reinette, emblématique pêcheuse à pied 

Après avoir géré plusieurs années des spas en baie de Somme, les associés avaient déjà lancé une huile de massage en 2017. En fin d’année, la gamme s’est enrichie de quatre produits : une crème légère hydratante et une huile nourrissante toutes deux 100% d’origine naturelle, une crème de douche 99,6% d’origine naturelle et un shampooing sans sulfates 98,3% d’origine naturelle. 

Leur ingrédient commun est donc la salicorne : « Elle est ramassée entre juin et septembre en baie de Somme par Reinette, pêcheuse à pied emblématique de l’estuaire, présentent les trois associés. Les salicornes partent ensuite dans un laboratoire au nord de Paris avec qui nous avons élaboré durant de longs mois la formulation de ces nouveaux produits. »

À la tête du Spa baie de Somme depuis un an, le trio a cherché des cosmétiques locaux à promouvoir : « Nous n’en avons pas trouvé. Nous avons donc décidé de créer la gamme qui nous correspondait, tout en mettant en valeur l’image de la baie de Somme. D’autres régions de France avaient leurs marques et pas la nôtre. Même des pharmaciens nous ont dit que cela manquait. »

Leur gamme de produits est disponible à la vente dans leur spa ouvert quai Blavet, à Saint-Valery-sur-Somme. Elle peut également être commandée en ligne sur leur site Internet, il est aussi possible de la trouver dans des pharmacies locales comme à Saint-Valery-sur-Somme, Cayeux, Arrest, Le Crotoy, Abbeville.

La nouvelle gamme sortie fin 2022.

« Tout se passe bien, confient les trois associés. Les revendeurs sont contents et motivés. Nous commençons à avoir les premiers retours clients : une maman dont la fille est sujette à faire de l’eczéma nous a dit qu’elle n’en faisait plus. » Côté packaging, pas de cartonnage inutile. Tout est écrit sur les flacons ou sous les pots de crème. Une fois vides, les contenants - en plastique ou en verre - peuvent être jetés dans les bacs de tri. Le trio, qui regorge de projets, espère rapidement enrichir la gamme par une crème de gommage pour le visage et une crème anti-âge, grâce à d’autres plantes poussant en baie de Somme.

Conseil et formation pour des spas

Clémence Froissart-Senlis, Ambroise Senlis et Ludivine Vacosait ont acquis une solide expérience dans l’aménagement et la gestion de spas. Cette expérience, ils la mettent à disposition des hôteliers et autres investisseurs. Des missions complètes ou à la carte qu’ils peuvent couvrir dans toute la France : « En général, nous nous rendons sur place au moins une fois », expliquent les trois associés.

Travail sur la zone de chalandise, le site d’exploitation du spa, accompagnement des architectes, organisation de l’équipe, remise en question lorsque l’activité n’est pas suffisante, accueil clients mais aussi formations sur les techniques de massages venues de Bali… l’offre est diverse et pointue : « Cela fait une dizaine d’années que nous sommes dans ce domaine, nous avons constaté un véritable engouement pour le secteur du bien-être qui en croissance de 6 à 10% par an, concluent-ils. Il n’y pas de raison pour que ça ne marche pas. Les gens sont à la recherche de dépaysement et de détente, nous le constatons tous les jours. »