S’associer pour accroître sa compétitivité et son efficacité

La Chambre de métiers et de l’artisanat assure la promotion des coopérations entre artisans, avec pour leitmotiv de s’unir pour accroître sa compétitivité. Une réunion d’information a eu lieu sur ce sujet à Isbergues, le 10 juin dernier.

Gabriel Hollander a présenté les différentes formes de coopération qui s’offrent aux entreprises.
Gabriel Hollander a présenté les différentes formes de coopération qui s’offrent aux entreprises.
D.R.

Gabriel Hollander a présenté les différentes formes de coopération qui s’offrent aux entreprises.

L’union fait la force, c’est en substance le message qu’a délivré Gabriel Hollander, 1er vice-président de la chambre de métiers et de l’artisanat de la région Nord-Pas-de-Calais. En effet, l’institution consulaire a engagé une campagne qui promeut les coopérations interentreprises et une première d’une série de rencontres sur ce sujet s’est déroulée le 10 juin dernier à Isbergues. Réunissant des chefs d’entreprise représentant divers corps de métiers, cet échange a été mis à profit afin de présenter différentes formes possibles de coopération. Gabriel Hollander a lancé les débats en donnant tout d’abord une définition de cette notion qui fait figure de nouveauté dans le paysage économique local : «Qu’elles se nomment groupements, coopératives ou toute autre appellation, ces structures s’inscrivent dans le champ de l’économie sociale et solidaire qui constitue l’un des volets de la convention que nous avons établie avec nos partenaires des conseils généraux du Pas-de-Calais et du Nord

A ce jour, seules deux coopérations sont recensées dans la région, l’une dans le Nord et la seconde dans le Pas-de-Calais. Ainsi à Gondecourt, on note l’existence de la COOP NPC qui s’appuie sur des activités de plomberie, chauffage, électricité et sanitaire et qui compte plus de cinquante adhérents. A Houdain,  LARI 62/59, qui fédère les activités liées au bois et à la couverture, dépasse également la cinquantaine de membres.

 Une réponse collective aux enjeux économiques. En se regroupant, ces entreprises ont pu réaliser des économies, elles ont pu briguer des marchés publics et la tâche du représentant de la chambre consulaire aura été de présenter le bénéfice que procurent de telles associations : «La coopération interentreprises permet en effet de se donner les moyens pour accroître sa compétitivité en trouvant des réponses collectives : gain de temps sur la négociation de tarifs, mutualisation de moyens, d’investissements, possibilités de se positionner sur les appels d’offres de marchés publics… Les coopératives peuvent pallier les handicaps de taille et d’isolement des entreprises artisanales, face à la concentration de la distribution et aux nouvelles attentes des consommateurs.»

Trois grands types de groupements ont été évoqués. Le premier concerne les groupements d’achats, permettant de commander de plus gros volumes et, en conséquence, d’obtenir des tarifs revus à la baisse auprès des fournisseurs.

Le second porte sur le groupement de commercialisation qui sert à rationaliser les circuits de distribution et permet ainsi de se positionner sur des marchés de plus grande importance.      

Enfin, la dernière association peut revêtir la forme de groupements de services. Ces derniers sont mis à disposition des entreprises membres. Cela peut aussi se traduire par l’achat d’équipements techniques qui peuvent être ensuite utilisés en commun.