Télétravail
Risques psychosociaux en ligne de mire en Meurthe-et-Moselle
Le 29 mars, Arnaud Cochet, le préfet de Meurthe-et-Moselle, les représentants patronaux et syndicaux et les services de santé au travail ont signé une convention relative à la prévention des risques psychosociaux liés au télétravail. Une initiative lancée par le Medef de Meurthe-et-Moselle qui devrait faire des petits.
Le télétravail, c’est bien et plus que nécessaire et tout simplement obligatoire pour les entreprises qui le peuvent, vu le contexte sanitaire actuel ! Reste que depuis le recours à ce dispositif, de nouveaux risques professionnels sont apparus avec en première ligne les risques psychosociaux. «Le contexte actuel pèse sur la vie des salariés et sur l’organisation de l’entreprise. En effet, les forces vives de l’entreprise doivent faire face à une double contrainte. D’une part les salariés subissent de plus en plus difficilement un contexte anxiogène global qui pèse sur leur vie personnelle et professionnelle. D’autre part, l’Observatoire du dialogue social de Meurthe-et-Moselle note l’apparition d’un risque important de la dégradation de la santé liée à la diminution de la qualité de vie au travail, désormais conduit essentiellement à domicile, en télétravail : problème d’ergonomie, isolement, relations managériales compliquées ou encore déconnexion de l’entreprise», constate le Medef de Meurthe-et-Moselle.
Agir et prévenir
Histoire de tenter de prévenir ces risques évoqués, le Medef, la CPME de Meurthe-et-Moselle, l’UDES (Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire), les syndicats de salariés (CFTC, CFDT, CFE-CGC et l’UNSA), Arnaud Cochet, le préfet de Meurthe-et-Moselle, les services de santé au travail ainsi que la Carsat (Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail) ont signé une convention relative à leur prévention avec le soutien de l’union départementale la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi). Deux maîtres-mots : agir et prévenir. «Chaque entreprise doit veiller et évaluer les risques psychosociaux liés au télétravail dans le contexte pandémique. En identifiant, les points sensibles, les partenaires pourront proposer des solutions adaptées et personnalisées», assurent les signataires. «Chaque entreprise, ayant ses propres contraintes et objectifs, la réponse doit tenir compte des spécificités particulières. Il s’agit, après l’évaluation des risques encourus, de déterminer les mesures de prévention efficientes, en concertation avec les représentants du personnel.» C’est certain, il vaut mieux prévenir que guérir...