La pose symbolique du premier tuyau du réseau de chaleur biogaz mussipontain s’est déroulée le 11 avril.
Un réseau de chaleur urbain alimenté à 85 % à partir de biogaz issu de la valorisation des déchets ! C’est quasiment unique en France et c’est à Pont-à-Mousson que cela se passe. La pose du premier tuyau du réseau de chaleur biogaz mussipontain vient d’être effectuée le 11 avril. Six mois de travaux seront nécessaires pour une enveloppe de cinq millions d’euros. Mise en service à l’automne prochain. Le développement durable, beaucoup en parlent, très peu le font ! À Pontà-Mousson, on se veut concret. Le premier tuyau du réseau de chaleur biogaz de la ville vient d’être posé le 11 avril dernier. D’une longueur totale de sept kilomètres, il alimentera une dizaine de bâtiments publics (piscine, gymnase, centre culturel) des résidences locatives et une maison de retraite.
Six mois de travaux
«Il permettra de couvrir 100 % des besoins thermiques de l’ensemble des bâtiments raccordés, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 2 830 habitants», assure Éva Roussel, directrice régionale d’Engie Cofely (constructeur et exploitant du réseau via une délégation de service public pour une durée de 27 ans). Particularité de taille : 85 % du réseau de chaleur sera alimenté par du biogaz en provenance de l’installation de stockage des déchets non dangereux exploitée par le groupe Suez sur la commune de Pont-à-Mousson. «Dans les périodes où nous vivons, cela tombait sous le sens de valoriser les gaz de ce centre d’enfouissement. C’est aujourd’hui chose faite», se félicite Henry Lemoine, le maire mussipontain. Six mois de
travaux sont annoncés, «réalisés par des entreprises locales ce qui est une bonne chose par les temps conjoncturels qui courent dans le bâtiment». Mise en service du réseau de chaleur à l’automne avant les périodes de chauffe.
emmanuel.varrier