Rencontres BtoB en Wallonie

La seconde édition des Rencontres Industrielles de Namur, mise en place conjointement par la CCI International Lorraine (responsable de l’organisation générale) et Total Développement Régional (partenaire financier et coorganisateur) auront permis des échanges fructueux entre l'entrepreneuriat belge et français. Avec des perspectives de développement pour les participants.

828 rendez-vous organisés en une journée.
828 rendez-vous organisés en une journée.
828 rendez-vous organisés en une journée.

828 rendez-vous organisés en une journée.

Initiées en 2012, les Rencontres Industrielles de Namur avaient montré de réelles promesses à leur issue : dix mois après la clôture de cette édition inaugurale, un chiffre d’affaires potentiel de plus d’un million d’euros était identifié par les professionnels. Les ambitions étaient donc grandes et légitimes pour suivre un tracé identique et même faire mieux pour le second opus qui s’ouvrait dans la capitale de la Wallonie. Les partenaires de l’opération étaient les CCI International Nord de France et Normandie, l’Agence Wallonne à l’Exportation et aux Investissements Étrangers et le Voka (réseau d’entreprises famand). Chacun des protagonistes avait pour mission de promouvoir ces Rencontres Industrielles auprès des PME de son territoire. Thème ciblé de l’opus 2015 : le secteur de la sous-traitance. Avec pour cadre des échanges l’hôtel Hampton’s namurois. 74 PME françaises et belges ont pris part à la manifestation (18 de Lorraine, 27 du Nord-Pas-de-Calais, 6 de Normandie et 23 belges). Six donneurs d’ordres représentaient onze acheteurs : Bridgestone, Caterpillar, Dassault Aviation, Sanof, Total Anvers et Total Feluy. Pour un total de 125 participants. Le principe de ces Rencontres Industrielles consiste à favoriser les entretiens d’affaires entre les entreprises des deux pays voisins et les donneurs d’ordres. Objectif commun : générer un climat propice à la recherche de solutions innovantes et d’amélioration de la compétitivité au sein de la filière industrielle. Plusieurs branches étaient représentées : aéronautique, automobile, ferroviaire, énergie, environnement, santé et médical, mécanique, maintenance. Au préalable, les donneurs d’ordres avaient fait connaître leurs besoins quant à de potentiels achats et partenariats. Les entreprises formulaient dans le même temps leur intérêt particulier de rencontrer tel ou tel acheteur.

Optimiser l’efficacité transfrontalière

Les informations croisées ont enclenché la mise en relation, ce qui a permis d’établir le programme et d’ordonnancer ces Rencontres Industrielles en fin d’année. Un planning sur mesure parfaitement millimétré et condensé sur 48 heures. Le premier jour était consacré aux formalités d’accueil d’usage avec des allocutions de Paul Arker, président de la CCI de Lorraine, et de François Souchet, directeur de Total Développement Régional. En soirée, Éric Denécé, président du Centre Français de Recherche sur le Renseignement, a animé une conférence sur une thématique au cœur de l’actualité : «L’intelligence économique : une arme au service du développement et de la préservation des PME.» L’opportunité de susciter un brainstorming constructif entre représentants des entreprises et donneurs d’ordres. Un dîner cocktail networking a permis ensuite d’initier les contacts et d’optimiser les réseaux. Le lendemain était dédié aux entrevues BtoB, à raison de vingt minutes par face à face. 828 ont été organisées, soit 177 entre PME et acheteurs des groupes partenaires de l’opération, et 651 entre PME françaises et belges. Le fl rouge était là tout trouvé : faire fructifier les intérêts particuliers et les relations transfrontalières franco-belges. Quelques jours après la fin de cette seconde édition, les premiers retours ne laissaient planer aucun doute. 79 % des participants indiquaient leur satisfaction et 88 % envisageaient des retours concrets à court terme. Ces Rencontres Industrielles de Namur trouvent toute leur résonance quand on mesure les relations entre les deux régions, notamment quant à l’emploi transfrontalier. Quelque 25 000 Lorrains travaillent en Wallonie et près de 6 000 Belges font le chemin inverse.