Régulariser les sans-papiers dans les métiers en tension est "un minimum", selon la CFDT
La secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon a estimé lundi que l'article 3 du projet de loi sur l'immigration, qui prévoit d'accorder un titre de séjour temporaire aux travailleurs en situation irrégulière dans les métiers en tension, est "un...
La secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon a estimé lundi que l'article 3 du projet de loi sur l'immigration, qui prévoit d'accorder un titre de séjour temporaire aux travailleurs en situation irrégulière dans les métiers en tension, est "un minimum" et qu'il faut aller au-delà d'un an.
"C'est un minimum qu'il faut pouvoir préserver dans le projet de loi. J'espère que ce sera le cas et que la Première ministre défendra cette position", a déclaré la numéro un de la CFDT sur France Inter, alors que l'examen du projet de loi sur l'immigration débute au Sénat.
Les deux pans de la majorité sénatoriale (droite et centre) refusent de s'accorder sur cet article 3, qui prévoit un titre de séjour d'un an renouvelable pour les travailleurs en situation irrégulière employés dans des métiers en pénurie de main d'oeuvre.
Pour la responsable de la CFDT, "c'est un article important qui répond partiellement à l'enjeu de l'intégration".
"Ces personnes travaillent mais ne sont pas reconnues et ne peuvent pas obtenir de papiers alors qu'elles sont investies, qu'elles contribuent à l'économie du pays. C'est la moindre des choses que de reconnaître ce travail et leur permettre d'être régularisés", a estimé Marylise Léon.
Mais cet article "n'est pas suffisant" à ses yeux. "Un an, je trouve que c'est extrêmement court. La liste des métiers va être difficile à établir puisqu'on va avoir beaucoup de secteurs qui peuvent être concernés", a-t-elle souligné.
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