Récup’Aire développe ses positions

 

Récup’Aire développe ses activités sur trois sites : celui d’Aire-surla- Lys (qui est aussi son siège social), celui d’Arques et celui de Rosièresen- Santerre (Somme). En tout, 134 salariés font tourner les trois structures pour un chiffre d’affaires consolidé de 3,5 millions d’euros : agents de tri, chauffeurs-collecteurs, caristespresseurs, agents d’entretien… Les ressources humaines (essentiellement des bénéficiaires des minima sociaux et dont le salaire brut est pris en charge par l’Etat aux deux tiers) ont fait l’objet d’attentions particulières : titulaires de contrat d’insertion, les agents passent deux ans dans la structure avant d’intégrer le marché de l’emploi “classique”. En 2001, 78 salariés ont bénéficié de formations internes ou externes ; 25% de l’effectif ont également profité d’une aide au logement (Locapass). “Nous sommes dans le secteur marchand avec des populations fragiles qui dépendent d’une convention collective correcte qui nous place au-dessus du Smic, explique Patrick Loiselle, directeur général de l’association. Nos recettes proviennent à 30% de subventions et à 70% de notre activité.”

Implantations en région et en Picardie. Et la concurrence est rude avec les géants du secteur qui ne négligent plus les petits et moyens projets des collectivités. Sur les deux sites du Pays de Saint-Omer, “on est un peu au taquet” confesse le directeur. La collecte des emballages ménagers à Aire concentre un volume de 1 600 tonnes (en 2011). De son côté, celui d’Arques a récolté plus de 8 000 tonnes. Les marchés contractés avec le Syndicat mixte du Ternois, la communauté de communes de la Colme, celles de Flandres et d’Artois ont toutes reconduit Récup’