Promerac s’installe à Dainville

Spécialisée dans le revêtement peinture de pièces métalliques, l’entreprise familiale Promerac va ouvrir en février 2022 un troisième site de production après ceux de Flers-en-Escrebieux et de Bailleul. Souhaitant se rapprocher de ses clients basés dans l’Arrageois et dans la Somme, elle a opté pour Dainville.

Avant Dainville, Promerac avait ouvert un deuxième site de production à Bailleul en septembre 2020.
Avant Dainville, Promerac avait ouvert un deuxième site de production à Bailleul en septembre 2020.

Promerac pose ses pinceaux près d’Arras. Opérant depuis 1967 dans le revêtement peinture poudre de pièces métalliques (mobilier urbain, clôture, bâtiment...), cette entreprise familiale originaire de Flers-en Escrebieux, à côté de Douai, finalise actuellement la construction de son troisième site. Implanté dans la zone du Picotin de Dainville, celui-ci ouvrira en février 2022, un an et demi seulement après le lancement de son atelier de production à Bailleul.

Un investissement de 1,6 million d’euros

«Notre philosophie n’est pas de grossir pour grossir, mais d’accompagner nos clients dans le cadre de leur développement, explique Julien Lecomte, son dirigeant. Ainsi, lorsque ces derniers croissent, nous devons faire de même. Le tout en restant au plus près d’eux sur un plan géographique.» Alors que Promerac compte une vingtaine de clients dans l’Arrageois, Dainville a vite été ciblée comme une localisation stratégique, «notamment pour approcher des prospects dans la Somme, où nous avons également quelques clients», poursuit Julien Lecomte. 

Le futur bâtiment s’étendra sur 750 m2. D’un montant total de 1,6 million d’euros, ce projet a été essentiellement financé à travers la mise en place d’un crédit bancaire. Souscrit auprès des trois partenaires bancaires existants du groupe, cet emprunt est de 1,4 million d’euros.

Six recrutements en cours

Pour son site dainvillois, Promerac, qui réalise 5,5 millions d’euros de chiffre d’affaires, vise entre 500 000 et 600 000 euros de revenus la première année. Six recrutements sont en cours. Si le succès est au rendez-vous, Julien Lecomte n’exclut pas, à terme, la mise en place d’une deuxième équipe.