Projex ingénierie : une croissance stable malgré un contexte compliqué

En 1992, Marc Grolin créait Projex ingénierie, devenu aujourd’hui un groupe de 120 salariés, toujours détenu par des actionnaires familiaux. Ce bureau d’études pluridisciplinaire, spécialiste de la conception technique de l’aménagement et de la construction, a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de l’ordre de 13 millions d’euros.

Marc Grolin, à gauche, et son fils Antoine, aujourd’hui directeur général de Projex.
Marc Grolin, à gauche, et son fils Antoine, aujourd’hui directeur général de Projex.
D.R.

Marc Grolin, à gauche, et son fils Antoine, aujourd’hui directeur général de Projex.

Habitat, hospitalier, sport et culture… Projex ingénierie intervient sur tous types de chantiers, majoritairement régionaux, même si le groupe rayonne au niveau national avec neuf agences réparties sur le territoire. A travers ses deux filiales – Amexia, assistant maître d’ouvrage, programmiste, et Diagobat pour les études liées à l’énergétique, l’environnement et le développement durable –, le groupe compte 120 collaborateurs, dont la majorité est à Villeneuve-d’Ascq. «Mon père a créé l’entreprise après un parcours d’entrepreneur bâtisseur et sur un pari d’embaucher des gens du terrain. Je suis arrivé en 2003 après une expérience chez Bouygues. J’avais envie d’essayer l’aventure de l’entreprise familiale», se souvient Antoine Grolin, devenu directeur général en 2010. Depuis, l’entreprise prospère et s’adapte à un marché devenu plus complexe. «Les décisions changent. Nous réalisons davantage d’études, mais moins de chantiers sont lancés. Le nombre de permis de construire attribués est aussi en baisse. Malgré le contexte, notre chiffre d’affaires reste stable car nous nous développons sur d’autres territoires», poursuit-il. Un développement à l’international est en cours d’étude, mais plutôt en conseil qu’en maîtrise d’ouvrage. Parmi l’un des derniers chantiers, celui de l’IRM PER opératoire de l’hôpital Roger-Salengro. Le projet, d’un investissement de l’ordre de 2 millions d’euros, porte sur les réaménagements et l’extension des surfaces dédiées à la modernisation de plateaux et l’installation de l’IRM, installée au sein du pôle «neurologie».

A la poursuite du plan Rifkin. Projex s’est emparé de la troisième révolution industrielle, en s’associant notamment avec l’université de Lille autour du projet «Sunrise » sur l’intelligence énergétique entre les différents bâtiments. Mais aussi en accélérant le passage aux énergies renouvelables via la géothermie, la production photovoltaïque ou encore l’aérothermie.