Produits chimiques de Loos devient Kuhlmann France

Pour rendre hommage à son fondateur Frédéric Kuhlmann, l’entreprise Produits chimiques de Loos a changé de nom pour Kuhlmann France. Un changement symbolique, mais qui s’accompagne de nombreux avancements.

Producteur d’hydrogène depuis une centaine d’année, l’usine loosoise intéresse beaucoup les acteurs régionaux. De plus, sa place est stratégique : elle se situe au cœur de l’Europe. © Kuhlmann France
Producteur d’hydrogène depuis une centaine d’année, l’usine loosoise intéresse beaucoup les acteurs régionaux. De plus, sa place est stratégique : elle se situe au cœur de l’Europe. © Kuhlmann France

Depuis le 4 octobre 2021, la société Produits chimiques de Loos, spécialisée dans la fabrication de produits chimiques pour le traitement des eaux usées et la purification de l’eau potable, a changé de nom pour Kuhlmann France. Un clin d’oeil a son fondateur, Frédéric Kuhlmann, mais pas que. «On a décidé de changer le nom pour une meilleure implantation internationale et renforcer ce sentiment d’unité avec les autres entreprises implantées en Europe : Kuhlmann Belgium et Kuhlmann Switzerland», explique la chargée de communication de Tessenderlo Group, Manon Debergh. Un simple changement de nom certes, mais qui s’accompagne de nombreux projets.

«Les premiers travaux ont débuté en 2015. Nous avons commencé par moderniser l’usine au travers de l’électrolyse à membranes. Nous avons investi 70 millions d’euros sur la plateforme», évoque Stéphane Hémon, business director de Tessenderlo Group. La deuxième plus vieille usine de chimie de France (1825) ne compte pas en rester là et se modernise au fil du temps. La prochaine étape consiste à moderniser les ateliers afin de rester compétitif et à la pointe du marché. Kuhlmann France devrait donc rassembler 100 millions d’euros d’ici trois à cinq ans.

Des projets et des emplois

A plus long terme, l’usine, qui recense plus de 125 salariés, a des projets de développement dans les domaines de la mobilité et de l’énergie. Avec l'ambition, par exemple, de développer davantage le transport fluvial : «C’est un transport d’avenir», souligne Stéphane Hémon. Mais aussi une volonté de reformuler de nouveaux produits avec la molécule d’hydrogène.

«Auparavant, nous avions des installations simples. Aujourd’hui, elles sont plus sophistiquées. On travaille de plus en plus avec les nouvelles technologies, notamment en termes d’économie d’énergie, de pilotage, de modernisation et de numérique», ajoute le business director. Et ces évolutions demandent bien entendu une main-d’œuvre qualifiée dans des domaines qui requièrent de nouvelles compétences. Alors l’usine loossoise aux 65 millions d’euros de chiffre d’affaires compte bien gonfler ses équipes. «On renforce continuellement nos équipes dans tous les domaines : dans l’administratif, la production, la technique, la maintenance et beaucoup dans la sécurité», précise Manon Debergh.