Président de la Capeb 54
Après quatre ans de recul, l’activité pour l’artisanat du bâtiment enregistre une hausse au premier trimestre (source : Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment). Reprise d’activité n’est pourtant pas synonyme de rentabilité.
1. Votre confédération nationale vient de faire paraître sa note de conjoncture. Après quatre ans de recul, l’activité repart à la hausse. La tendance est-elle identique en Meurthe-et-Moselle ? Pascal Pinelli : Cela ne chute plus mais cela ne veut pas forcément dire que tout s’arrange ! Depuis 2008, en Meurthe-et-Moselle, les quelque 460 adhérents de la Capeb 54 enregistrent une baisse des effectifs salariés de 30 %. L’activité repart mais elle n’est pas forcément rentable.
2. C’est-à-dire ? P.P : Nous sommes toujours confrontés à la concurrence déloyale des micro-entrepreneurs. Il est difficile de s’aligner face à ce problème récurrent aujourd’hui, donc d’être rentable, d’investir et d’embaucher.
3. Le marché de la rénovation porte-il réellement le secteur ? P.P : C’est dans ce domaine que l’activité est la plus présente. Nous avons signé plusieurs conventions pour favoriser le recours aux artisans locaux, particulièrement dans le secteur de la rénovation énergétique.
emmanuel.varrier