Pour un écosystème entrepreneurial
L’entrepreneuriat c’est bien, encore faut-il qu’il soit bâti sur de bonnes bases ! Le Peel (Pôle entrepreneuriat étudiant de Lorraine) et l’ILP (Institut lorrain de participation) Sadepar l’ont bien compris et rassemblent leurs efforts pour faire émerger un véritable écosystème entrepreneurial.
Entreprendre ! Le terme est à la mode, mais est souvent galvaudé. Pour la plupart des gens, c’est créer son emploi, et dans l’ère de l’uberisation de l’économie de se faire le fournisseur de services de l’autre. Il est temps de rétablir le vrai sens du terme entrepreneuriat. Être entrepreneur ne s’improvise pas et l’équation est simple : pour qu’il y ait de l’emploi sur le territoire, pérenniser les entreprises est vital. Encore faut-il avoir un écosystème propice au développement de l’entrepreneuriat, surtout pour découvrir et garder les porteurs de projets, notamment les jeunes. C’est l’objectif du Peel (Pôle entrepreneuriat étudiant de Lorraine) et de l’ILP (Institut lorrain de participation) Sadepar. Créé il y a cinq ans, le Peel appuie les initiatives entrepreneuriales en aidant le porteur de projet à structurer une opportunité d’affaires en lien avec son écosystème.
Fort potentiel
«Lorsque nous avons lancé le Peel, la première promotion comptait 20 étudiants entrepreneurs et aujourd’hui nous en sommes à 150. De part ce chiffre nous voulons démontrer que l’Université de Lorraine et la plus entreprenante de France et qu’elle illustre tout le potentiel de notre territoire», assure Christophe Schmitt, le responsable du Peel. Les projets sont une chose, mais l’incontournable nerf de la guerre étant le financement, l’ILP Sadepar, capital investisseur fortement ancré dans la région, a tout de suite vu l’intérêt de cette approche souple proposée par le Peel au niveau de l’entrepreneuriat. «Sa démarche permet aux jeunes d’être le plus tôt possible en situation de découvrir ce qu’est l’entreprise et
de par cela même de se découvrir. C’est une excellente méthode dans un monde globalisé et libéralisé où la création de valeur est essentielle», assure de son côté Hervé Obed, le président de l’ILP (et fondateur de ProConsultant Informatique). Les deux structures unissent et renforcent leurs énergies, notamment, via un dispositif d’accélération de projets : Le Business Unit. «C’est unique en France ! Il vise à accompagner de façon intensive, en mobilisant nos ressources et celles de nos partenaires, une quinzaine de projets par an», explique Christophe Schmitt. Exemple : avec son Fonds venture numérique, l’ILP a investi dans deux start-up issues de ce dispositif. Il ne reste plus qu’à continuer…
emmanuel.varrier