Industrie
Saint-Quentin-La-Motte : Pijaplast investit pour rester performante
L’entreprise de Saint-Quentin-La-Motte a investi dans plusieurs machines pour rendre son parc encore plus performant. Une seule ambition encore et toujours satisfaire ses exigeants clients.
Fondée en 1953 à Woincourt, l’entreprise Pijaplast se déploie depuis août 215 dans la zone d’activités Bresle Maritime à Saint-Quentin-La-Motte. En 60 ans, elle a gagné ses lettres de noblesse dans l’injection plastique de pièces techniques et esthétiques (prototypes, petites, moyennes et grandes séries…), l’ingénierie (conception de pièces…), le parachèvement (marquage à chaud, sérigraphie, métallisation, galvanisation) et l’assemblage. À 90%, elle travaille pour de grands noms de la parfumerie et cosmétique et de la pharmacie. Citons notamment Dior, Chanel, Lancôme, Guerlain, Clarins, Mugler. Le restant est composé de clients dans l’électrique, l’électronique, la serrurerie, la robinetterie…
L'entreprise connaît une belle ascension
À l’étroit dans les locaux historiques de Woincourt, la société se développe donc désormais sur 2 000 m² très lumineux : « Les locaux ne correspondaient plus aux besoins du métier, confie Aurélia Rayé, la dynamique gérante. Nous avons retravaillé les flux de production. De beaux locaux, c’est aussi synonyme de belle image pour les clients. Quand j’ai repris en 2010, nous étions sept/ huit, puis une dizaine quand nous sommes arrivés ici. Désormais, nous sommes un peu plus de 20. »
En 2016, elle avait d’ailleurs était lauréate des Trophées cédants et repreneurs d’affaires de la reprise. Aujourd’hui, elle peut réaliser des produits finis de A à Z pour ses clients. Cela va par exemple pour des capots, de l’injection au laquage en passant par la sérigraphie (depuis 2016) et l’assemblage. Parfois, les capots sont fabriqués ailleurs et Pijaplast n’assure que le laquage et/ ou le marquage à chaud. Elle réalise aussi des bouchons et des capsules service (comme sur les gels douche).
Elle a d’ailleurs renforcé son offre et dispose d’une machine équipée de deux postes de sérigraphie, d’un poste de marquage à chaud et d’un contrôle par caméra, permettant notamment des décors centrés : « Nous avons décidé de cet achat suite aux besoins de clients. Nous nous devons d’aller vite et de bien faire. C’est ainsi qu’en 2020, nous avons aussi investi dans quatre presses à injecter électriques. Elles sont plus propres et permettent des gains en cadence », précise t-elle.
Rester positif malgré la crise sanitaire
La crise de la Covid a obligé Pijaplast, comme d’autres entreprises, a gagné en flexibilité : « En ce moment, la visibilité c’est d’un jour sur l’autre, ajoute Aurélia Rayé. Heureusement, je peux compter sur la polyvalence et l’implication des salariés. » Crise oblige, les jeunes sont moins nombreux à venir en stage ou en visite, un crève-cœur pour la gérante : « Il faut les accueillir, les former. C’est important », souligne t-elle.
Malgré la période difficile, Pijaplast poursuit son bout de chemin : « Nous savons fabriquer des produits complexes, se félicite Aurélia Rayé. C’est cela qui fait notre force et puis nous essayons de garder notre niveau qualité. »
Grâce à une idée venue d'une des salariées, Pijaplast s’est lancée dans la conception et la réalisation d’un attache masque très pratique. Il permet notamment de soulager les oreilles ou de limiter la buée des lunettes. Il est personnalisable au logo de n’importe quelle société. Il est vendu sur le site Internet. Une plate-forme en ligne a pris contact avec la société : des entreprises, comme par exemple des pharmacies, l’ont déjà adopté.