Picardie nature recrute

Picardie Nature est régulièrement amené à travailler avec des partenaires privés ou publics.
Picardie Nature est régulièrement amené à travailler avec des partenaires privés ou publics.

Picardie Nature est régulièrement amené à travailler avec des partenaires privés ou publics.

L’association régionale, qui œuvre depuis sa création en 1970 pour la protection de la nature et de l’environnement sur le territoire, cherche actuellement à pourvoir deux postes vacants. 

L’association Picardie Nature compte aujourd’hui 2 500 adhérents directs (950 personnes) et indirects (13 associations partenaires) et revendique 400 bénévoles actifs. Organisée en quatre pôles – observatoire de la faune sauvage, développement durable, découverte nature et protection de la faune sauvage – la structure fonctionne aujourd’hui grâce à neuf salariés.

Deux postes à pourvoir

« Nous recherchons d’abord un informaticien ou une informaticienne à temps plein qui sera chargé de poursuivre le travail effectué sur la base de données Clicnat », explique Marie Fauvarque, directrice de l’association. Cette plate-forme créée il y a neuf ans regroupe aujourd’hui 1,2 million de données sur la faune picarde. « Cet outil permet de globaliser les observations des naturalistes et d’améliorer les connaissances sur les différentes espèces qui vont du mollusque au papillon, en passant par les mammifères et les oiseaux », poursuit-elle. La tâche consistera notamment à vérifier les données saisies par les 500 contributeurs annuels mais aussi à importer et exporter celles-ci vers d’autres associations ou partenaires de Picardie Nature. « Il sera également question de développer d’autres modules ou une interface identique à destination d’enfants », souligne Marie Fauvarque. Un travail similaire devra être mené sur la plateforme Nature propre en Picardie qui recense, elle, les dépôts sauvages de déchets. Parallèlement à ces bases de données, l’informaticien sera amené à poursuivre le développement des deux applications imaginées par l’association. Le deuxième poste à pourvoir est celui d’un animateur nature. « Nous cherchons une personne ayant un profil plutôt d’animateur socioculturel et non de guide nature. Il s’agit de sensibiliser les enfants directement dans leur classe mais aussi de construire des interventions portant sur la nature et l’environnement, que ce soit des sujets comme l’eau, la gestion des déchets ou l’utilisation des sols… », détaille Marie Fauvarque. Cet emploi est proposé en CDI mais à mi-temps pour l’instant.

Proposer une véritable expertise

L’association bien connue pour ses actions auprès du jeune public ou des touristes, notamment pour sa surveillance des phoques en Baie de Somme, propose d’autres services à destination de partenaires publics mais aussi privés. Un outil comme Clicnat, qui recense pour chaque espèce vivant en Picardie un descriptif complet, une carte de zones de vie, des photos, sons et une bibliographie peut servir de base de travail pour la prise de décision publique sur des projets éoliens ou d’aménagement du territoire. Idem pour le projet Nature propre en Picardie, outil inédit qui va permettre de mener une étude autour des dépôts sauvages de déchets et proposer à l’échelle régionale des axes d’amélioration aux élus locaux. « Nous avons également travaillé avec Enedis qui cherchait à minimiser l’impact de ses actions sur la faune », raconte la directrice de Picardie nature. Une des actions a consisté à créer des perchoirs pour les grands oiseaux sur certaines lignes électriques et au contraire à poser des outils dissuasifs sur le haut des poteaux électriques jugés dangereux pour ces mêmes grands oiseaux.