Banque de France

PIB : + 0,2 %

C’est la prévision d’augmentation du PIB au premier trimestre 2023 faite par la Banque de France dans sa dernière enquête sur les tendances régionales parue le 13 avril.

PIB : + 0,2 %

«Cette révision à la hausse s’explique par des évolutions favorables des indices de production industrielle pour février et de production dans les services pour janvier publiés par l’Insee», note la Banque de France. D’un point de vue sectoriel, les trois principaux secteurs (industrie, services marchands et BTP) continuent à demeurer résilients et enregistrent, d’une façon générale, une progression au mois de mars. Dans l’Industrie : «la production poursuit sa progression, entamée depuis cinq mois, induites par des entrées d’ordre en hausse. Le mois de mars est marquée par une légère inflexion des coûts d’achat, rompant avec la tendance haussière débutée fin 2020. Les prix des intrants se détendent légèrement et les approvisionnements sont relativement fluides (sauf composants électroniques et quelques matériaux de construction). À court terme, les cadences pourraient ralentir, sans impact sur l’emploi», peut-on lire dans cette enquête. Du côté des services marchands : «une nouvelle hausse d’activité est enregistrée. Elle est tirée par les branches de l’hôtellerie-restauration, l’information-communication, et l’intérim. Les moyens humains sont confortés bien que des problématiques de recrutement persistent. À court terme, les dirigeants anticipent une croissance du courant d’affaires dans l’ensemble des sous-secteurs.» Dans le chapitre bâtiment : «le nombre de chantiers en cours progresse de nouveau au mois de mars. La commercialisation, quant à elle, est jugée plus délicate. Elle est favorable dans le second œuvre, dynamisé par la sobriété énergétique. Les dirigeants, prudemment, envisagent une progression des volumétries dans le seul second œuvre.» Chez les cousins des travaux publics : «l’activité s’inscrit en légère baisse au cours du premier trimestre, malgré des conditions météorologiques clémentes. Un net recul est cependant constaté d’une année sur l’autre. Les dirigeants y voient la matérialisation de la faiblesse actuelle des appels d’offres. En parallèle, la demande privée est satisfaisante et alimente un carnet de commandes proches du niveau attendu. La concurrence devient de plus en plus vive et limite les répercussions tarifaires. À horizon proche, la réalisation de chantiers devrait croître. Leur valorisation est encore attendue en hausse, avec une évolution moins ferme qu’en début d’année.»