Partir à l’étranger avec Pôle Emploi
Depuis juin 2016, le service mobilité internationale de Pôle emploi accompagne les demandeurs d’emplois dans leur recherche de postes à l’étranger. Sept équipes couvrent l’ensemble des zones du monde. L’une d’entre elles est installée en Hauts-de-France.
La direction nationale de Pôle emploi a engagé il y a un peu plus d’un an une refonte totale du service mobilité internationale. De ce travail est ressortie une liste d’une quarantaine de pays. « L’équipe des Hauts-de-France s’occupe de la Belgique, des Pays-Bas, de la Pologne, de la République Tchèque et de la Lituanie », explique Sandrine Delassus, responsable de l’équipe mobilité internationale Hauts-de-France installée au sein du Pôle emploi de La Madeleine (59) avant d’ajouter : « La Belgique et les Pays-Bas sont ressortis parmi les 30 premiers pays à fort potentiel de placement ». Une veille est également effectuée sur les grandes zones du monde. Environ 1 100 demandeurs d’emplois ont été ou sont actuellement en cours d’accompagnement par les 8 membres de l’équipe régionale depuis 2016. La particularité du service mobilité est de suivre des demandeurs d’emplois sur la France entière. « Une personne résidant à Marseille qui souhaite vivre et travailler en Belgique, une fois que son projet est validé par son conseiller référent, sera accompagnée par notre équipe », souligne Sandrine Delassus. Les entretiens se font de façon dématérialisée. Lors du premier contact, un point approfondi est fait avec le demandeur d’emploi sur sa connaissance du pays ciblé, s’il a commencé ses recherches ou encore ses motivations à partir. « Nous proposons différents ateliers autour du vivre et travailler dans un pays tiers avec un premier niveau d’informations sur le logement, les transports, la langue. Nous allons ensuite aborder les modalités de recherches, la rédaction d’un CV en Anglais ».
OPPORTUNITÉS À SAISIR
Le marché européen s’est considérablement ouvert et les opportunités sont nombreuses, pour tous les profils. « Tous les secteurs sont représentés, on recherche aussi bien dans le secteur de la boucherie, dans le transport ou des gestionnaires de paie, des ingénieurs », assure Sandrine Delassus. L’équipe collabore avec le réseau européen des services de l’emploi et tisse des liens avec les pays dont elle a la charge. « Nous avons également un porte-feuille d’entreprises internationales. Régulièrement, nous prenons contact avec certaines pour connaître leurs besoins récurrents. Dès que nous avons des profils intéressants, nous les faisons suivre ». La Belgique reste aujourd’hui le pays le plus plébiscité, mais Sandrine Delassus pointe une méconnaissance des opportunités proposées par d’autres, comme la République Tchèque par exemple, qui affiche un taux de chômage inférieur à 4%.