Programme Orange Digital Center

Orange lance la saison 5 du programme Femmes Entrepreneuses

À l'occasion de la Journée internationale des droits de la Femme, Orange donne le coup d'envoi de la 5ème saison de son dispositif d’accompagnement Femmes Entrepreneuses dans les Hauts-de-France.¨Cette année, 6 start-up rejoignent l'aventure. Zoom sur les 4 pépites du Nord.

Les start-up participant à la saison 5 de Femmes Entrepreneuses.
Les start-up participant à la saison 5 de Femmes Entrepreneuses.

Dans le cadre du programme Orange Digital Center, Orange lance la saison 5 de Femmes Entrepreneuses, un dispositif d’accompagnement de 10 mois dont l'objectif est de soutenir l’entrepreneuriat féminin. Aujourd'hui, les femmes ne représentent que 9% des entrepreneurs dans le domaine du numérique en France et 8% des levées de fonds nationales. «Orange a la volonté de guider et aider les femmes vers l'entrepreneuriat. On met tout en place pour leur ouvrir le maximum de portes et leur proposer des profils experts pour accélérer leur projet» précise Thomas Longuemart, directeur de l'innovation territoriale. Le programme comporte à la fois un coaching personnalisé par des mentors, une mise en réseau, du co-working, des ateliers collectifs mais aussi un soutien sur le long terme car les bénéficiaires du dispositif peuvent prolonger leur expérience au sein du Cercle des Femmes Entrepreneuses par Orange.

Ainsi, jusqu'à novembre, Orange accompagne 100 créatrices d’entreprises dans toutes les régions de France. Au total, 500 projets ont été accompagnés dans l'Hexagone depuis 5 ans. «Les 2 premières saisons étaient difficiles pour attirer des start-up mais le programme est désormais bien connu depuis la saison 4 et on sent réellement qu'on monte en gamme sur les projets accompagnés. Ce sont des start-up de plus en plus tech et avancées mais surtout des entreprises beaucoup plus résilientes que lors des premières saisons» se réjouit Pierre Couture, délégué régional Orange Hauts-de-France. Pour cette nouvelle édition, plus d'une trentaine de dossiers ont été reçus dans les Hauts-de-France pour 6 start-up sélectionnées, dont 4 dans le Nord. Tour d'horizon.

FungFeed (Comines)

Victoire Baudin, biologiste et entomologiste (spécialiste des insectes) de formation, a fondé FungFeed en 2019. Cette jeune société basée à Comines propose des aliments hypoallergéniques pour chiens et chats, à base d’insectes. Autrement dit, FungFeed élève des insectes et les transforme en ver de farine sous forme de croquettes et pâtés, «une première en Europe» avance Victoire Baudin. Ces produits brevetés sont commercialisés depuis 2020 sur un marché du petfood «hyperdynamique en croissance folle» glisse la cheffe d'entreprise. FungFeed affiche une croissance à deux chiffres et ne compte pas s'arrêter là : la jeune pousse prépare une levée de fonds afin d'augmenter sa capacité de production et rassembler ses deux activités, son site d'élevage à Comines et son site de production à Arras, dans un seul et même endroit. Tous les feux semblent au vert donc pour cette pépite régionale du Petfood.

Alanna, Euratechnologies (Lille)

Marie Salmon et son associé Baptiste Rippes, deux anciens de la Redoute ont uni leurs forces pour créer Alanna. Cette start-up basée à Euratechnologies accompagne les familles dans toutes les étapes d’un décès, avant, pendant et après. Le duo d'entrepreneurs a imaginé une plateforme sociale qui permet à tous les proches du défunt d'échanger, d'agir et d'interagir autour du deuil. On retrouve à la fois un espace d'hommage, de souvenirs, le programme détaillé des différentes étapes liées à un décès, un espace de messagerie pour les condoléances, également la possibilité de retransmission de la cérémonie en direct pour les proches restés à distance mais aussi un annuaire des professionnels du funéraire et thérapeutes. À travers cette plateforme, Alanna souhaite rendre le deuil moins douloureux et fédérer les familles autour de leurs défunts. Mise en ligne depuis 14 mois, la plateforme Alanna est déjà utilisée à travers toute la France et dans près de 50 pays.


Good Mood Good Learning (Plaine Images, Tourcoing)

Basée à la Plaine Images, Good Mood Good Learning conçoit un programme de dessins animés qui accompagne les enfants et enseignants dans leurs problématiques scolaires et du quotidien. Le programme comprend 8 socles de compétences, chaque socle comprend lui 10 dessins animés. À destination des enfants de 6 à 12 ans, ces dessins animés mettent en scène un personnage. À travers Alia, les enfants peuvent acquérir au fil du programme, différentes compétences psycho-sociales et comme un jeu vidéo, arriver au sommet de la montagne synonyme d'acquisition des compétences.

Dans ces modules, on apprend à reconnaître et gérer ses émotions par exemple. Différentes techniques comme la communication non violente, la respiration consciente, la méditation guidée ou encore la cohérence cardiaque aident les enfants à acquérir ces compétences. Le programme de 40 dessins animés a d'ores et déjà été testé dans 125 classes à travers 5 pays (France, Belgique, Luxembourg, Canada et Maroc). Good Mood Good Learning cible aujourd'hui le ministère de l'Education Nationale et les collectivités locales. «Ce programme aide les enfants mais aussi les enseignants à apprendre les techniques. Nous proposerons également des programmes à destination des particuliers, des parents» souligne Delphine Cardoen, sophrologue de formation.

Abiding Bridge (Plaine Images, Tourcoing)

Elizabeth Marler, 34 ans, a fondé Abiding Bridge en juillet 2019 à la Plaine Image : une maison d’édition de jeux vidéos indépendants. Abiding Bridge accompagne les porteurs de projets pour faire aboutir leurs œuvres vidéoludiques sans être obligé d’ouvrir leur société. «Nous accompagnons ceux qui créent les jeux mais qui ne souhaitent pas se lancer dans l'entrepreneuriat. Ils nous cèdent les droits d'exploitation et on se charge de la commercialisation des jeux, de l'aspect administratif, marketing et on leur reverse l'argent par la suite». Cette société se veut donc être l'intermédiaire entre les créateurs de jeux et les acteurs de l'industrie du jeu vidéo, un marché en plein boom. «Autrement dit, nous facilitons la vie des créateurs de jeux vidéos» conclut Elizabeth Marler.