OPH de Calais : confirmations
L’OPH de Calais a organisé récemment un point presse. Pas d’annonce spectaculaire mais la confirmation qu’à compter du 1er janvier prochain, l’OPH prendra le nom de Terre d’Opale Habitat et qu’il passerait à la dimension intercommunale. Quant à la nouvelle identité visuelle du bailleur social, elle restera un mystère pour encore quelques semaines.
Hans Ryckeboer, directeur général d’OPH Calais, n’est pas peu fier de dresser le bilan de l’entreprise qu’il dirige. Née en août 1923, la nonagénaire possède un patrimoine de 7 348 logements, tant individuels que collectifs ou spécifiques. L’OPH livre en moyenne 100 logements nouveaux par an et dispose d’un budget annuel d’investissement de 38 millions d’euros. Au sein de son siège ou d’une des trois agences réparties dans la ville, 262 salariés font tourner l’entreprise.
Une volonté d’ouverture. En 93 ans, l’OPH de Calais est resté très « Calaiso-Calaisien ». L’entreprise ne s’est que peu aventurée dans les communes limitrophes : Calais intra-muros recèle 75% de son patrimoine. Une évolution récente avait fait bouger les choses, notamment du côté de Coulogne. L’entrée dans l’année 2017 va la faire passer au stade intercommunal. D’où le changement de nom en Terre d’Opale Habitat. « Calais oui mais il y a tout le reste. A l’extérieur se situe la richesse des terrains disponibles, l’avenir c’est le grand Calaisis » justifie Gérard Clais, président de l’OPH. « Nous souhaitons nous ouvrir, aller davantage vers l’extérieur » insiste M. Ryckeboer. Ces orientations sont approuvées par les locataires. L’un de leurs représentants, Philippe Gardin, indique leur « espoir pour demain est de voir Terre d’Opale Habitat poursuivre son implantation dans de nouvelles communes ».
Nouvelle identité visuelle dévoilée le 17 janvier. Le passage au niveau intercommunal aura, en début d’année, des conséquences. Cap Calaisis désignera en janvier les administrateurs qui le représenteront et qui se substitueront à ceux de la ville de Calais. Ce changement, même si les autres administrateurs restent en place, entrainera en février l’élection d’un nouveau président. Ce point presse fut donc celui des confirmations. Allait-on en profiter pour dévoiler la nouvelle entité visuelle qui véhiculera à l’avenir l’image du bailleur social ? Même pas. Celle-ci, confiée « à un professionnel pour un coût modeste » a tenu à affirmer M. Ryckeboer, ne sera dévoilée que le 17 janvier prochain, au cours de la cérémonie de vœux.