Objectif 2014 pour l'Ecopark du Banc-Vert

Avec cette future zone d’activités, en cours de viabilisation, la Communauté urbaine de Dunkerque comptera quatre zones à son actif, étendues sur 150 hectares.

Avec le parc du Guindal à Gravelines, les Repdyck à Grande-Synthe et la zone de la Grande-Porte à Cappelle-la-Grande, l’Ecopark du Banc-Vert à Dunkerque sera la quatrième zone d’activités économiques communautaire, soit un total de 150 hectares dédiés à l’implantation de TPE, PME et PMI aux activités diverses et variées : des entreprises artisanales aux sous-traitants de l’industrie, en passant par les centres de formation, grossistes en bâtiment, entreprises en agroalimentaire, etc. Pour la dernière-née des zones, les discussions sont en cours, avec une prédilection pour les secteurs technologiques. Proche du cœur d’agglomération, des accès routiers et de la zone d’activité du Pont-Lobby (qui a récemment fait l’objet d’une extension pour l’aménagement d’un pôle automobile aujourd’hui en cours de remplissage), la localisation du futur Ecopark du Banc-Vert est naturellement attractive. Qui plus est depuis qu’il est question d’implanter non loin de là la future Arena, «projet qui va renforcer cet effet d’adresse», confirme Yannick Vissouze, directeur du développement à la communauté urbaine de Dunkerque.

 

Ambition paysagère affirmée. Si autrefois cet espace d’une demi-douzaine d’hectares abritait un abattoir, demain il hébergera essentiellement des activités tertiaires liées a fortiori aux domaines du portuaire ou de l’industrie. «On est dans un nœud urbain, c’est donc un produit qui sera complémentaire avec les secteurs de la citadelle et de la gare, plutôt taxés de quartiers d’affaires», précise le directeur. Une dizaine de bâtiments s’érigeront au sein du futur Ecopark où performance énergétique, cohérence des matériaux, espaces verts et ambition paysagère seront à l’honneur. «L’aspect paysager est primordial, poursuit Yannick Wissouze. On n’imagine pas autre chose qu’une mise en scène de l’activité économique dans un cadre plaisant, mais aussi dans une logique d’intégration urbaine. La zone est située dans un secteur qui a vocation à se transformer doucement pour être un maillon économique important du territoire, tout en étant agréable à vivre. C’est un projet qui sera écologiquement vertueux, qui aura un effet vitrine sur un axe très passant en entrée d’agglomération.» Les travaux de viabilisation de la zone ont démarré pour une livraison en 2014 et le lancement des premières constructions dans la foulée.