Nord création met l’homme au centre du projet

Peu avant l'AG qui a eu lieu le 25 juin, Nord création (IRD) s’exprime sur sa mission : conseiller l’entrepreneur à rendre son projet réalisable. Malgré le contexte actuel, les résultats sont appréciables avec 360 participations en portefeuille en 2013.

L’IRD se fait aussi constructeur parfois. Ici, à Templeuve, les prémices d’un vaste projet de tertiaire paysager.
L’IRD se fait aussi constructeur parfois. Ici, à Templeuve, les prémices d’un vaste projet de tertiaire paysager.

 

D.R.

L’IRD se fait aussi constructeur parfois. Ici, à Templeuve, les prémices d’un vaste projet de tertiaire paysager.

Directeur de participation à Nord création, Hervé Vanderhaegen est au cœur d’une des offres de l’IRD, comment lever des fonds pour créer, développer ou transmettre, sachant que «notre objectif n’est pas de décider si un projet est réaliste d’un point de vue exclusivement financier mais de conseiller l’entrepreneur pour rendre son projet réalisable». Et de préciser que Nord création n’est pas un banquier.

 

Intéressant de revenir de façon pédagogique sur le «dopage des fonds propres», et ce, à certains moments de la vie de l’entreprise, pas uniquement à la création. Pour Hervé Vanderhaegen, «le pilier fondamental sur lequel tout repose, c’est l’intérêt que nous portons à l’homme, à l’entrepreneur, à son caractère, sa détermination et sa passion, encore plus que les éléments chiffrés qui nourrissent son business plan. La seconde particularité est que nous ne nous substituons jamais à lui mais sommes présents à ses côtés et notamment au sein de comités stratégiques» .

Le chef d’entreprise reste maître de ses choix, il les assume mais à tout moment peut solliciter l’avis de Nord création. Important à préciser car certains entrepreneurs peuvent craindre une perte d’indépendance.

L’IRD est un «actionnaire minoritaire actif», avec succès : plus de 360 participations en portefeuille pour 60 M€ investis, 2013 ayant été l’année des records avec 21,6 M€ dont 10,3 en région Nord-Pas-de-Calais. Sur le site de l’IRD, on peut voir que les outils sont bien utilisés en fonction de chaque projet, les durées d’intervention étant de cinq à sept ans dans l’accompagnement. L’autre grand avantage du capital-investissement étant qu’il s’agit de ressources stables.

L’examen d’un dossier prend en considération l’homme et son adéquation avec son projet. Ensuite, question mutuelle, va-t-on vouloir partager un projet ensemble ? Un pacte en résultera, basé sur la confiance réciproque tout au long du chemin commun. Un comité d’investissement composé d’une dizaine de chefs d’entreprise se réunit, certains ont été accompagnés par l’IRD. Leur regard est bienveillant ; quand cela ne va pas, on dit pourquoi.

Nord création intervient quand la PME a besoin de se développer. Difficultés financières ou un projet de croissance, les raisons peuvent varier. Important : une recherche de fonds propres ne doit pas se faire sous la pression des banques. L’IRD fera effet de levier auprès du banquier via son savoir faire et sa notoriété, autant de gages de confiance pour la banque qui y voit là une garantie.

Le groupe s’est associé aux CCI régionales pour animer six sociétés locales d’investissement : Côte d’Opale expansion, Saint-Omer expansion, Flandre expansion, Douaisis expansion, Artois expansion, et Grand-Hainaut expansion.