Neuf entrepreneurs accompagnés par REV3
Neuf entreprises, créées ou à venir, vont être accompagnées pendant six mois. Le but de l'opération : faire mûrir des projets d'économie circulaire ou d'ESS et mettre des visages sur la troisième révolution industrielle.
Quel est le point commun entre une entreprise qui recycle des panneaux solaires, un projet de café communautaire et des créateurs de vêtements et de goodies ? Tous sont accompagnés par la CCI Hauts-de-France dans le cadre de REV3. François Lavallée, président de la CCI Littoral Hauts-de-France, résume le concept : “Il s’agit d’un accompagnement de 6 mois. Il y a des réunions régulières avec l’ULCO et la chambre de commerce, mais aussi avec des sponsors, des accompagnateurs privés qui leur donnent des conseils et leur font profiter de leur vision sur ce que pourrait être leur entreprise dans le futur.”
L’accompagnement par des acteurs privés peut donc être décisif dans le parcours des entrepreneurs. Pour les jeunes entrepreneurs, avoir des sponsors sert aussi à aller lever des fonds chez les banques ou dans les fonds de revitalisation des territoires. Toutefois, ces dossiers peuvent revêtir une forme complexe chez les profanes. “Avoir ce type d’accompagnement sert donc à préparer ces dossiers, mais aussi à avoir un business plan qui tienne la route.“
Une formule qui marche
Il s’agit du troisième incubateur mis en place dans la Région. La formule a donc été largement éprouvée. “Comme dans toute entreprise, tout le monde ne réussit pas, mais il y a de belles réussites depuis que ça a été mis en œuvre, poursuit le président de la chambre consulaire. Un grand nombre de projets tournent autour de l’économie circulaire. Il y a des marchés à conquérir. Parfois, ce sont des idées simples. Mais ces idées, aussi simples soient-elles, peuvent être des réussites économiques.” Cet accompagnement REV3 a permis de lancer des entrepreneurs de la Région, tant et si bien que certaines jeunes pousses ont suivi des formations pour pouvoir développer encore leur projet. “Les territoires ont besoin de l’énergie de ces jeunes chefs d’entreprise, à nous de les aider et de les accompagner pour qu’ils puissent en vivre et se développer”, résume François Lavallée.
De belles rencontres
Les entrepreneurs présents ont d’ores et déjà commencé à suivre cet accompagnement. Pour certains, il a même déjà fait la différence. Comme pour Vincent Verhack, dirigeant de «2 Caps à vélo». L’entrepreneur cherchait un moyen de faire prendre un virage numérique à son activité touristique à l’aide d’applications connectées. “En deux jours, j’ai trouvé une solution à mon problème.” La magie de la troisième révolution industrielle… ou la conséquence d’un bon réseau.