Ne pas craindre d'être optimiste

Les organisateurs du salon Trigone Conseils
Les organisateurs du salon Trigone Conseils
D.R.

Les organisateurs du salon Trigone Conseils

Dixième salon Trigone Conseils à Euratechnologie le  6 juin dernier à Lille. Avec une centaine de participants, ce rendez‑ vous s’installe dans le paysage des événements professionnels dédiés aux affaires. Compte‑rendu. 

Sous la grande verrière du hall d’Euratechnologies, autour des stands, déambule une foule bigarrée dans laquelle se mélangent clients et professionnels du cabinet Trigone Conseils qui tient son 10e salon. “Cela fait 11 ans que nous organisons ce salon pour nos clients, nos prospects qui peuvent ainsi rencontrer nos collaborateurs ; à chaque fois, avec une trame, une problématique : ce soir, avec l’économiste Nicolas Bouzou, c’est la crainte de l’avenir avec les règles d’aujourd’hui qui freine les demains” explique Olivier Cambray, président de Trigone Conseils. “Les jeunes créateurs sont plein de créativité, d’enthousiasme, ils sont candidats aux opportunités, et sont dans la marche technologique. Entre l’idée et l’acte, nous essayons de trouver avec eux les chemins. Dans l’économie de plus en plus immatériel, il devient de plus en plus important de bien se comprendre entre professionnels” ajoute le dirigeant.

Changer de règles pour aborder la nouvelle économie. La gestion du risque devenant plus complexe en temps de crise, le principe de précaution “généralisé” n’aide pas forcément à la prise de décision. La responsabilité patronale ? Olivier Cambray l’exemplifie ainsi : “soit vous êtes hors la loi, soit vous êtes collé à votre bureau pour éplucher la réglementation et vous y conformer… Au lieu de faire votre travail”. L’intitulé de la conférence de Nicolas Bouzou (“Et si l’économie de demain s’affranchissait des règles d’aujourd’hui ?”) faisait naturellement écho au processus législatif de la loi El Khomri sur les règles sociales… “Des métiers meurent, d’autres naissent, des normes sont obsolètes, de nouvelles règles sont à inventer” clament les organisateurs. Considérations “politiques” mises à part, le salon s’est rempli d’ateliers avant la conférence du soir ; des sujets aussi précis que “les pièges de la holding animatrice”, plus généraux comme “les plates-formes collaboratives” ou sur la protection des dirigeants. De l’incongru comme “les arts martiaux appliqués à l’entreprise”. Et l’éternelle problématique du recrutement qui fait encore si peur…