Naissance de Flandre-Intérieure développement

Après que tous les partenaires ont validé les statuts proposés, en avril 2013, deux réunions de travail regroupent les DG communautaires et les chargés de mission économiques. Le 15 mai dernier, un comité de pilotage – présidents des intercoms et représentants consulaires – découvre et approuve unanimement le programme d’actions et le budget correspondant.

Le 28 juin 2013 l’assemblée générale constitutive, animée par Danielle Mametz (présidente du SMPCF) et Renée Ingelaere (présidente de la commission territoriale Flandre-Intérieure − CCI Grand-Lille), porte sur les fonts baptismaux Flandre-Intérieure développement et adoube son premier président, Eric Derruder (chef d’entreprise, dirigeant de DVP).

 

L’actualité économique et les enjeux de l’agence. Autant le dire, le paysage économique déchiré par une double crise conjoncturelle et structurelle n’offre pas le décor idéal pour que triomphe Flandre-Intérieure développement. Plusieurs dangers menacent la Flandre-Intérieure au taux de chômage faible mais trompeur : les effectifs industriels se réduisent et l’émergence des pôles métropolitains risque d’isoler ce vaste territoire.

A cela, la réponse est un environnement économique organisé et efficace (guichet unique et synergies à tous les niveaux). Cette nouvelle gouvernance économique est un enjeu fort.

 

Le binôme politique/économie. L’association de développement a une dimension technique (outil opérationnel pour tout programme d’actions) et une dimension politique : elle rassemble les acteurs politiques et économiques.

Le bureau et le CA se composent d’un nombre égal de représentants des deux mondes. Optimisation des moyens, cohérence et visibilité opérationnelles, marketing territorial… «Vaste programme» aurait dit le général de Gaulle.

 Flandre-Intérieure développement sera un des acteurs de l’opération «Le plus gros cornet de frites au monde».