Mon assistant numérique : un accompagnement personnalisé

Après une longue carrière dans le domaine de l'informatique, l'Axonais Emmanuel Bontemps s'est reconverti dans le service aux personnes mais aussi envers les entreprises et les administrations. Il fait partie de la franchise Mon assistant numérique et vient accompagner ces différents publics en la matière.

Emmanuel Bontemps accompagne particuliers, entreprises et collectivités sur le plan numérique.
Emmanuel Bontemps accompagne particuliers, entreprises et collectivités sur le plan numérique.

De l'aide sur le plan numérique ! Cela peut concerner les particuliers et parmi eux tous les publics, de tous âges et de toutes catégories socioprofessionnelles mais aussi les entreprises et les administrations. Pour chacune de ces cibles, Emmanuel Bontemps, 57 ans, est capable d'intervenir. Originaire de la région, basé à La Fère, il met à profit sa longue expérience au sein de Lectra. «J'ai travaillé la majeure partie de ma vie dans cette ETI française, numéro 1 sur son marché, dont le métier est de fournir des systèmes de découpe et des logiciels pour des matériaux souples de type airbag, intérieur des véhicules, vêtements, canapé en cuir ou en tissu, raconte-t-il. L'entreprise utilise des systèmes qui fonctionnent à partir d'ordinateurs et mon métier a toujours tourné autour de cela, de permettre à des gens qui ne connaissaient pas ce qu'était un ordinateur, de savoir s'en servir. Cela m'a amené à apprendre à ces gens les bases de l'informatique. Au moment de me reconvertir, je me suis dit que c'était ça qu'il fallait faire parce que je l'ai fait toute ma vie».

Du dépannage à l'éducation à l'IA

Fort de cette expérience, il la met à disposition et au profit des particuliers comme des entreprises. Il fait partie de la franchise nationale Mon assistant numérique. «Souvent, quand j'interviens dans une entreprise, cela va être pour une panne d'ordinateur ou d'imprimante et puis la relation va se poursuivre en leur renouvelant leur site internet, ça peut aussi passer par se poser des questions sur des problématiques essentielles vis-à-vis des assurances : est-ce que l'entreprise fait ses sauvegardes correctement ? Est-ce qu'il y a une protection antivirus et est-ce qu'elle est bien utilisée ?», liste l'expert informatique.

D'autres questions sont aussi posées par l'arrivée de plus en plus prégnante de l'IA. Ses possibilités ne sont pas encore connues de tous. «Il faut répondre aux questions par rapport à cette intelligence artificielle, éduquer sur ce sujet et voir à quoi il faut faire attention, explique-t-il. D'autant que l'IA n'est pas compliquée à utiliser, il y a un côté grisant comme l'était internet à ses débuts. Les chefs d'entreprise ne se rendent pas encore bien compte comment l'IA peut intervenir partout et faire gagner du temps sur des sujets comme l'automatisation de process ou encore l'entretien de la discussion sur les réseaux sociaux».

Un accompagnement finançable par les Opco

Des sujets d'évolution qui obligent Emmanuel Bontemps à lui-même se former régulièrement et à mettre à jour ses informations. «Je suis étonné aussi parfois de voir qu'un chef d'entreprise n'est pas forcément au courant que des formations en informatique sont tout à fait finançables par les Opco (Opérateurs de compétences) ou les Faf (Fonds d'assurance formation) auxquels pourtant ils cotisent, même chose pour les particuliers pour lesquels j'interviens avec une autre société spécialisée dans le service à la personne et là, le particulier peut faire intervenir son CPF (Compte personnel de formation) et aussi un crédit d'impôt de 50%», rappelle-t-il. L'expert peut notamment par exemple former des particuliers à la prise en main de l'outil informatique ou à des logiciels spécifiques. «J'ai l'exemple d'une personne qui travaillait dans les assurances, qui connaissait ses logiciels mais avait du mal en traitement de texte et en organisation de ses dossiers et fichiers, le fait de reprendre ça à zéro lui a permis de trouver un second souffle dans son travail», note-t-il.

Emmanuel Bontemps cherche donc à développer encore son accompagnement auprès de tous les publics, dans l'Aisne, un territoire où peut-être un peu plus fortement qu'ailleurs encore, l'appréhension des outils numériques peut rester difficile.