Martin Bouygues en visite à Wallers-Arenberg

On le savait : «il» allait venir sur l’ancien site minier en cours de transformation en pôle Images. Flanqué de quelques collaborateurs parisiens, lle président du comité de sélection de TF1 a été très attentif aux arguments d’Alain Bocquet. Le pôle démarre aussi sa phase commercialisation et partenariats sans perdre de temps.

Alain Bocquet (gauche) a présenté le site à Martin Bouygues (centre) avec l’aide de Patrick Kanner heureux de retrouver, lui, « son » éléphant de la mémoire qui a finalement échoué à Arenberg où il est très utile aux tournages…
Alain Bocquet (gauche) a présenté le site à Martin Bouygues (centre) avec l’aide de Patrick Kanner heureux de retrouver, lui, « son » éléphant de la mémoire qui a finalement échoué à Arenberg où il est très utile aux tournages…

Rapide visite de personnalités à Arenberg mais sans doute très fructueuse au bout du compte… C’est – sans le dire − ce que désirait Alain Bocquet, président de la CAPH qui a porté d’abord seul l’idée de ce pôle Images dédié à l’innovation en matière d’images numériques, la production et la formation professionnelle via le fort partenariat avec l’université du Hainaut et son laboratoire De Visu.

En effet, autour d’Alain Bocquet se sont rassemblés (dossiers de travail en main) Philippe Vasseur, président de la CRCI et du groupe Crédit mutuel, Dominique Mirada qui dirige sur le Grand Nord de France la Caisse des dépôts, et le président du Département, Patrick Kanner. L’état major de TF1 était aussi là pour entendre le message des porteurs du pôle, connaître les lieux et leur destination, grâce notamment aux explications de la responsable de De Visu, Sylvie Merviel. Mais le groupe Bouygues a déjà manifesté son intérêt pour ce site futuriste via sa filiale Norpac qui est responsable du groupement œuvrant pour la réhabilitation-transformation d’Arenberg et la construction d’autres espaces, le tout livrable par tranches à partir de 2015.

La Cité des médias. TF1 peut en effet être intéressée par l’ingénierie annoncée : des universitaires et des chercheurs (30 pour commencer), des étudiants en master, mais aussi une centaine d’entreprises, 10 écoles de formation et 6 labos. Pour commencer ! Un vivier numérique de recherche et production qui place déjà la région dans les dix premières européennes en matière d’innovation numérique. Sylvie Merviel l’a rappelé : «ici ce n’est pas la Cité du cinéma1 mais celle des médias», avec des programmes tournés vers l’industrie de l’image, des programmes eux-mêmes, de la technique, de l’économie et de l’innovation.

Trouver des financements. Il faut maintenant rassembler des concepteurs, des chercheurs… Bref, tous ceux qui sont dans la filière image numérique autour de quatre thématiques : l’audiovisuel et ses usages demain, la production, les nouvelles écritures, et les images dans l’habitat et l’urbain. TF1 a donc toute sa place ici, que ce soit en expérimentation, en formation professionnelle puisque celle-ci sera l’un des axes forts de l’évolution de l’image de demain, et en production bien sûr. La présence concomitante de financiers à ce rendez-vous laisse penser que le temps de l’action concrète est venu, d’autant que l’Etat n’a pas retenu ce pôle dans son enveloppe budgétaire du contrat de projets Etat-Région. Il faudra donc trouver des financements, des partenariats et des projets ailleurs pour démarrer rapidement. 

 

1. Malgré plus de 30 tournages cinéma et TV français et européens déjà effectués sur ce site minier.

 

 

 

 

D.R.

Alain Bocquet (à gauche) a présenté le site à Martin Bouygues (au centre) avec l’aide de Patrick Kanner, heureux de retrouver, lui, «son» Eléphant de la mémoire qui a finalement échoué à Arenberg où il est très utile aux tournages…