Marquette-Lez-Lille : la success-story de 123 Pare-Brise

À l'occasion de l'ouverture de son 123e centre, à Vannes - un chiffre symbolique quand on est baptisé 123 Pare-Brise -, cette société marquettoise a fait un point d'étape sur ses activités. Âgée d'à peine quatre ans, la jeune pousse compte d'ores et déjà 850 salariés, dont 200 dans les Hauts-de-France, et compte bien embaucher 200 collaborateurs d'ici un an. «Nous sommes sur un rythme d'une nouvelle agence toutes les deux semaines. D’ici la fin de l’année, nous serons à 130 et nous visons 200 pour 2027», se réjouit Ludovic Vaesken, fondateur, avec Norbert Sibert et Albéric Bienvenu, de 123 Pare-Brise.

Le secret du spécialiste de la réparation et du remplacement de pare-brises aux 100 millions d'euros de chiffre d'affaires et à la croissance «folle» de 30% par an, selon les mots de Ludovic Vaesken ? «Offrir un service six étoiles». «Notre avantage c'est que l'on est succursalistes. Nous ne fonctionnons pas par franchises. Cela garantit le même haut niveau de qualité de service partout en France», analyse le dirigeant. L'entreprise a d'ailleurs été élue Meilleure enseigne de l'année 2024 dans la catégorie vitrage automobile par le magazine Capital pour sa qualité de service. 

«Nous sommes un petit challenger qui ne manque pas d’ambition»

«Nous sommes un petit challenger qui ne manque pas d’ambition», continue le Nordiste. Face au géant Carglass, qui compte 700 centres, et à Mondial Pare-Brise, l'entreprise souhaite «devenir l'alternative, le numéro deux». Et aspire à être le premier réseau intégré indépendant de France. 

Mais pour ce faire, la société doit embaucher dans un secteur «qui peine à recruter». Pour parer à cette situation, elle vient d'ouvrir, à Bourgoin-Jallieu (Isère) où réside son second siège, un centre de formation avec une douzaine d'apprenants. Un atelier dédié à la formation de pose de vitrage leur permettra d'obtenir un certificat de qualification professionnelle d’opérateur vitrage certifié par l’État. 

Quant à l'international, si ça n'est pas dans les grandes priorités du moment, «cela nous titille. Notamment la Belgique», sourit l'entrepreneur. Bonne route.