MARQUE DE MODE MASCULINE

“Le vestiaire des épicuriens”. En imaginant cette signature pour sa marque, Karine Joncquel a voulu réunir les “amoureux de la bonne table” soucieux de leur look. Terminé les chemises difformes – même avec un embonpoint ! –, place à des matières de qualité alliant confort et élégance.

Karine Joncquel a choisi de sélectionner un coton de haute qualité (provenant d’Egypte ou de Turquie) et travaille avec un atelier familial turc.
Karine Joncquel a choisi de sélectionner un coton de haute qualité (provenant d’Egypte ou de Turquie) et travaille avec un atelier familial turc.
Karine Joncquel a choisi de sélectionner un coton de haute qualité (provenant d’Egypte ou de Turquie) et travaille avec un atelier familial turc.

Karine Joncquel a choisi de sélectionner un coton de haute qualité (provenant d’Egypte ou de Turquie) et travaille avec un atelier familial turc.

Se lancer dans le textile est aujourd’hui une aventure quelque peu risquée tant le marché est concurrentiel. Mais c’est le pari qu’a décidé de se lancer Karine Joncquel après plus de 25 ans d’expérience dans le domaine, en commençant chez Phildar, Cannelle, Kiabi, puis Somewhere et Brice. “J’ai découvert le monde de l’homme en intégrant le groupe Redcats. L’univers me parlait beaucoup : les hommes sont une cible en constante évolution, ils font beaucoup plus attention à leur image qu’avant. Je ne sais pas si c’est l’âge ou l’expérience qui m’a donné envie de concrétiser mon projet, mais j’ai cherché des niches et Hanjo est parti d’une expérience personnelle, comme dans beaucoup de créations d’entreprise : je faisais le shopping pour mon mari qui n’aime pas ça et il ne trouvait aucune belle chemise dans laquelle il se sentait à l’aise, tout en valorisant sa silhouette.” Ce sera le début de son challenge… Allier une coupe confortable à un look ajusté pour des hommes de plus de 40 ans. Mais attention, Karine Joncquel précise : “Ce n’est pas une marque grande taille. Les chemises vont du M au XXXL, mais Hanjo suit simplement le constat du marché : plus de 60% des hommes ont un IMC1 supérieur à la norme.” La confection a donc été pensée pour limiter les frottements : poignet large et réglable, aucune étiquette cousue sur le côté, etc.

12 références. Popeline, oxford, denim, flanelle…, Karine Joncquel a choisi de sélectionner un coton de haute qualité (provenant d’Egypte ou de Turquie) et travaille avec un atelier familial turc. Disponible sur Internet, les chemises sont aussi vendues dans des boutiques multimarques : 1023 à Marcq-en-BarTmul, Blue Jeans à Croix et Bondues, John BCD à Villeneuve-d’Ascq, Manager à Valenciennes et Pepper Store à Béthune. “La présence en boutiques multimarques est indispensable pour avoir un retour client. J’adorerais, à terme, avoir ma propre boutique !” s’enthousiasme Karine Joncquel. Toujours en référence à l’épicurisme, elle a aussi voulu établir un parallèle entre le métier du chef et celui du créateur : “J’aime l’idée qu’il faut de bons produits pour faire un bon plat, tout comme il faut de bonnes matières premières.” Régulièrement, elle compte inviter un ambassadeur du milieu gastronomique, qu’il soit chef cuisinier, fromager ou encore vigneron. Le premier à s’être prêté au jeu n’est autre que Philippe Bélot, de l’Auberge du Forgeron à Seclin. Prochaine étape pour Karine Joncquel : le lancement d’une collection de chaussettes et, pourquoi pas, un vestiaire complet avec polos, pulls, accessoires, vestes ou manteaux.

1. IMC : indice de masse corporelle.