Manifestations à Paris et en régions en "solidarité avec les peuples palestinien et libanais"
Plusieurs centaines de personnes ont défilé à Paris, Lyon, Toulouse et Strasbourg samedi pour marquer leur "solidarité avec les peuples palestinien et libanais", ont...
Plusieurs centaines de personnes ont défilé à Paris, Lyon, Toulouse et Strasbourg samedi pour marquer leur "solidarité avec les peuples palestinien et libanais", ont constaté des journalistes de l’AFP.
Plusieurs centaines de personnes étaient présentes dans le cortège parisien qui a rallié la place de la République à celle de Clichy, aux cris de "Palestine vivra, Palestine vaincra".
En tête de cortège, plusieurs figures politiques de l'extrême gauche, notamment les Insoumis Jean-Luc Mélenchon, Manon Aubry, Thomas Portes ou encore Louis Boyard.
Dans la foule, Maya, 37 ans, qui n'a pas souhaité donner son nom de famille. Cette chercheuse en physique franco-libanaise est arrivée de Beyrouth il y a une semaine. Elle se dit "sidérée du traitement médiatique" de l'escalade au Liban. "On n'entend pas parler des bombardements des civils tous les jours, on n'entend pas parler de la réalité. (...) On demande des actions du gouvernement français ou des gouvernements européens."
Un millier de personnes ont également défilé à Lyon, selon la préfecture. Parmi elles, Jérôme Faÿnel, président du Collectif 69 de soutien au peuple palestinien. Pour lui, c'est l'occasion de dénoncer l'anniversaire, lundi "d'un an de brutalité inouïe".
A Toulouse, 300 manifestants ont déambulé en scandant notamment "Libérez Georges Abdallah", en référence au militant libanais pro-palestinien Georges Ibrahim Abdallah, incarcéré à Lannemezan, à une centaine de kilomètres de Toulouse, et derrière les barreaux depuis 40 ans pour complicité d'assassinat. Le 7 octobre doit être examinée sa 11e demande de mise en liberté.
"Comment mettre une décision de justice le 7 octobre ?", s’est emportée Soraya, 50 ans, qui n'a pas souihaité donner son nom de famille. Elle dénonce "un parti pris" de la justice, un an jour pour jour après l’attaque sans précédent du Hamas en Israël qui a fait 1.205 morts, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza.
A Strasbourg, les manifestants étaient eux aussi 200, munis de pancartes dénonçant: "Génocide à Gaza, silence on tue" ou encore "Gaza génocide, l'Histoire nous jugera", et agitant drapeaux palestiniens et libanais.
Ces manifestations avaient lieu alors qu'Israël vient de mener de nouveaux bombardements au Liban, notamment dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah pro-iranien, et s'apprête à commémorer lundi l'attaque du 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande de Gaza.
Au moins 41.825 Palestiniens y ont été tués, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.
Au Liban, selon les autorités, ce sont plus de 2.000 personnes qui ont été tuées depuis octobre 2023.
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