Malgré la Covid, Sofie trouve de l'espoir dans le bilan 2020

L’assemblée générale 2020 de l'agence de développement économique vient de se dérouler. Un retard dû à la crise sanitaire.

Le président de l'agence François Motte a aussi évoqué la scission effectuée avec la Flandre-Intérieure, laissant entendre qu'il fallait désormais aller de l'avant. (© Aletheia Press / Olivier Prud’homme)
Le président de l'agence François Motte a aussi évoqué la scission effectuée avec la Flandre-Intérieure, laissant entendre qu'il fallait désormais aller de l'avant. (© Aletheia Press / Olivier Prud’homme)

Retardée par la pandémie et le confinement du printemps, l'assemblée générale 2020 de Sofie (Saint Omer Flandre interface d'entreprises) s'est enfin tenue dans ses locaux, place Victor-Hugo à Saint-Omer, ce 21 octobre. Le président, François Motte, est revenu sur cette année si particulière. «Nous avons dû nous adapter à l’inconnu avec une réactivité qui changeait quotidiennement. Pour nous, c’était aussi des nouveautés de travail pour lesquelles il a fallu s’adapter très vite, dans l’intérêt même des entreprises. Pas évident de tenir des meetings en distanciels alors que notre mission est d’être sur le terrain pour vanter les mérites et les attractivités d’un territoire...»

Le bilan 2020 de l’agence de développement économique audomaroise, malgré un contexte difficile, reste porteur d’espoir. Sur les 319 dossiers suivis, 46 projets ont été reçus, 34 ont obtenu une réponse qui a abouti à 3 projets concrets en 2020. Ce qui représente 1 049 emplois confortés et 292 emplois créés. Autre indicateur de dynamisme, la commercialisation de parcelles sur les parcs d’activités s’élève à 129 demandes en instruction, dont 23 actives.

Bons résultats pendant le confinement

A noter le succès de la cinquième Journée de l’agroalimentaire qui s’est tenue en 2020 avec des visites d’entreprises, notamment de la brasserie Goudale. Par ailleurs, Sofie a été un partenaire actif de la cellule Covid-19 dans l’arrondissement de Saint-Omer. Côté comptes, le budget s’équilibre à un peu plus de 700 000 €.

Durant les phases de confinement, beaucoup de manifestations et de rendez-vous auxquels l’agence participe ont été reportés, mais certains ont été maintenus en distanciel, comme les Rencontres européennes industries et territoires ou encore Global Industrie. Dans son rapport, Bénédicte Brienne, directrice de Sofie, a souligné : «Les résultats obtenus sont positifs malgré cette année spéciale, aussi et surtout au travers de créations d’emplois. Certains se sont traduits en 2021 par des créations concrètes et des installations d’entreprises.»

Un avenir numérique

Pour les responsables, parallèlement à la participation aux salons, la prospection d’entreprises doit se faire aussi via le numérique. Une tendance confirmée au vu du site internet de l’agence de développement qui connaît une certaine attractivité. Ce sont près de 3 000 pages qui sont ainsi consultées mensuellement. L’année 2021 s’annonce pareillement sous de bons auspices avec la redynamisation des ambassadeurs du territoire. Comme le spécifie l’agence, un peu comme une devise : «Nous ne prédisons pas l’avenir, mais nous faisons tout pour qu’il soit meilleur.»