Macron crée un haut-commissariat à l'Enfance

Emmanuel Macron a annoncé samedi la mise en place d'un haut-commissariat à l'Enfance en janvier après la disparition d'un ministère dédié dans le gouvernement de François Bayrou...

Emmanuel Macron a annoncé samedi la mise en place d'un haut-commissariat à l'Enfance en janvier après la disparition d'un ministère dédié dans le gouvernement de François Bayrou qui a suscité l'inquiétude des associations © LOIC VENANCE
Emmanuel Macron a annoncé samedi la mise en place d'un haut-commissariat à l'Enfance en janvier après la disparition d'un ministère dédié dans le gouvernement de François Bayrou qui a suscité l'inquiétude des associations © LOIC VENANCE

Emmanuel Macron a annoncé samedi la mise en place d'un haut-commissariat à l'Enfance en janvier après la disparition d'un ministère dédié dans le gouvernement de François Bayrou qui a suscité l'inquiétude des associations.

"La protection des plus jeunes est au cœur de mon engagement. Elle le restera pour les trente prochains mois. Pour poursuivre et renforcer notre action, j'ai demandé pour janvier la création d'un haut-commissariat à l'Enfance", a écrit le chef de l'Etat dans un post sur le réseau X.

Emmanuel Macron a ainsi décidé d'externaliser ce sujet pour le préserver de l'instabilité politique d'ici à la fin de son mandat en 2027, relève le journal Le Figaro qui a fait état en premier de ce projet présidentiel.

La ministre déléguée sortante chargée de la Famille et de la Petite enfance Agnès Canayer n'a pas été reconduite dans le gouvernement de François Bayrou présenté lundi.

Cette question ne figure pas non plus dans l'intitulé du "super ministère" du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles dirigé par Catherine Vautrin.

Une vingtaine d'associations, réunies au sein de la Dynamique pour les Droits de l'Enfant, ont dénoncé la disparition de ce portefeuille alors la protection de l'enfance est en "crise" et que la pauvreté infantile "augmente".

Des acteurs engagés dans la lutte contre les violences sexuelles, comme Face à l'Inceste et Les Papillons, ont aussi déploré l'absence de ministère dédié.

En France, un enfant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, et 160.000 sont victimes de violences sexuelles chaque année, selon le collectif d'associations.

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