Macron à Brégançon pour une pause estivale "par intermittence" pendant les JO

Emmanuel Macron a entamé sa traditionnelle pause estivale au fort de Brégançon, sur la côte varoise, où il sera cette année "par intermittence" pour continuer notamment à suivre les Jeux olympiques, a-t-on...

Le président Emmanuel Macron le 18 juillet 2024 © Ludovic MARIN
Le président Emmanuel Macron le 18 juillet 2024 © Ludovic MARIN

Emmanuel Macron a entamé sa traditionnelle pause estivale au fort de Brégançon, sur la côte varoise, où il sera cette année "par intermittence" pour continuer notamment à suivre les Jeux olympiques, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.

Après avoir assisté vendredi à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris, et avoir fait le tour des arènes sportives samedi pour assister aux premières médailles françaises, le chef de l'État est arrivé dimanche dans la résidence de villégiature des présidents qui surplombe la Méditerranée à Bormes-les-Mimosas. Il doit y prendre quelques congés avec son épouse Brigitte Macron comme chaque année.

Le préfet du Var a d'ailleurs pris son arrêté habituel interdisant "toute manifestation ou tout rassemblement revendicatif" du dimanche 28 juillet au vendredi 16 août sur la commune de Bormes-les-Mimosas, considérant notamment "que le chef de l'État résidera dans la résidence présidentielle du fort de Brégançon".

"Il y sera par intermittence cette année entre le suivi des Jeux", dont il continue de surveiller la sécurité, a précisé cette source. M. Macron pourrait aussi faire des aller-retours sur des sites d'épreuves pour encourager d'autres athlètes français, et sera le 11 août à la cérémonie de clôture dans la capitale.

Il va aussi assister aux cérémonies internationales du 80e anniversaire du débarquement allié en Provence à la fin de la Seconde guerre mondiale, le 15 août en présence d'autres chefs d'État et de gouvernement. Il ne devrait pas déroger à la traditionnelle cérémonie locale de commémoration de la libération de Bormes-les-Mimosas, le 17 août, qui est souvent l'occasion de distiller quelques messages politiques avant la rentrée.

Les congés interviennent cette année dans un contexte particulier: la crise politique née de la dissolution de l'Assemblée nationale, voulue par le président, et des élections législatives anticipées qui n'ont débouché sur aucune majorité claire n'est toujours pas résolue. M. Macron a voulu décréter une "trêve" durant les JO, jusqu'à la mi-août, mais la gauche continue à réclamer Matignon pour sa candidate Lucie Castets.

En outre, les tractations en vue d'une coalition plus ou moins large devraient continuer en coulisses, notamment à l'initiative du camp présidentiel.

Selon un membre du gouvernement, un conseil des ministres est envisagé, mais pas confirmé, le 12 août, au lendemain de la fin des Jeux olympiques. Le Premier ministre, Gabriel Attal, et son équipe sont démissionnaires et chargés de gérer les affaires courantes depuis le 16 juillet, une durée record sous la Ve République.

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