L’Union montre sa force à Saint-Mihiel

Assemblées départementales et régionale pour l’Union régionale du SNDGCT (Syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales) le 22 avril à l’hôtel de ville de Saint-Mihiel. Dans un contexte législatif et réglementaire toujours plus changeant et mouvant, les directeurs généraux des collectivités territoriales de Meuse, Meurthe-et-Moselle, des Vosges et de Moselle échangeront sur leur métier : «à la posture souvent solitaire mais pourtant profondément essentielle de meneur d’hommes», comme l’assure Franck Lefebvre, son président régional. Le tout dans un contexte de nouveau périmètre régional. «Il est primordial de pouvoir se retrouver entre pairs, d’échanger et d’agir en réseau ! Il est vital que nous puissions prendre de la hauteur et du recul, ce genre de moment en est la même illustration.» Dixit Franck Lefebvre, le président de l’Union régionale du SNDGCT (Syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales) quand il évoque la tenue le 22 avril prochain à l’hôtel de ville de Saint-Mihiel des assemblées départementales et régionales de ce syndicat. De la hauteur, du recul, plus que nécessaires aujourd’hui avec le nouveau périmètre régional mis en place et une région Grand Est où «notre syndicat a déjà anticipé les mutualisations depuis des années.» Depuis plusieurs années, l’Union régionale et les différentes Unions départementales et interdépartementales organisent conjointement leurs rassemblements annuels. «Sans vouloir être exemplaires, nous avons simplement voulu mettre en adéquation notre discours en collectivité avec notre propre fonctionnement, l’objectif étant à la fois d’être plus efficaces et bien sûr économes.» Stéphane Pintre présent… Une position que Stéphane Pintre, le président national du SNDGCT, devrait de nouveau confirmer à l’occasion du rassemblement de Saint-Mihiel où sa participation est confirmée. L’occasion d’échanger sur la fonction même occupée par les directeurs généraux des services (DGS). «Les enjeux autour de notre fonction centrale, et le plus souvent très discrète au sein des collectivités territoriales, sont prégnants. Ce binôme si subtil, délicat et fragile que composent le DGS et le maire ou le président d’intercommunalité impose, la plupart du temps une certaine solitude dans la fonction.» Ce constat récurrent demeure toujours de mise dans cette fonction trop méconnue. «L’équilibre entre le DGS et le maire ne s’improvise pas. Il se construit et s’entretient chaque jour avec soin car il est assis sur un élément hautement volatile : la confiance réciproque», assure JeanMarc Clément, le président de la section interdépartementale 54 et 55. La journée du 22 avril devrait être riche d’enseignement, histoire que les DGS du Grand Est continuent leur mission territoriale du mieux qu’ils peuvent et dans l’intérêt de tous.

emmanuel.varrier