LR: Wauquiez déplore les propos "malheureux" de son rival Retailleau

Le patron des députés LR Laurent Wauquiez, en lice pour la présidence du parti, a déploré mercredi des propos "malheureux" de son rival Bruno Retailleau à son égard, tout en...

Le député Laurent Wauquiez à Paris le 10 mars 2025 © Ludovic MARIN
Le député Laurent Wauquiez à Paris le 10 mars 2025 © Ludovic MARIN

Le patron des députés LR Laurent Wauquiez, en lice pour la présidence du parti, a déploré mercredi des propos "malheureux" de son rival Bruno Retailleau à son égard, tout en accusant "l'exécutif d'avoir capitulé" sur l'Algérie. 

"Je pense que c'était une phrase malheureuse et je suis sûr qu'il la regrette", a déclaré à la presse le député de Haute-Loire à l'issue d'une réunion publique devant près de 250 personnes à Provins (Seine-et-Marne). 

Il réagissait ainsi aux déclarations du ministre de l'Intérieur qui avait répondu le matin sur RTL à une question sur des propos de Laurent Wauquiez par: "Les chiens aboient, la caravane tranquille passe".

"On n'est pas adversaires. Il ne faut pas qu'il y ait d'attaque, pas de phrases avec des mots qui peuvent être blessants", a souligné le patron des députés LR qui brigue la présidence du parti face à Bruno Retailleau. 

Dans son discours, Laurent Wauquiez a aussi accusé "l'exécutif d'avoir capitulé avant même de livrer bataille" face à l'Algérie, reprochant au président Emmanuel Macron d'avoir refusé de dénoncer l'accord de 1968 avec Alger, qui donne un statut particulier aux Algériens en France en matière de circulation, de séjour et d'emploi.

"Je ne peux accepter le choix qu'a imprimé Emmanuel Macron de dire que sur l'Algérie on ne peut rien faire, on ne va pas renégocier l'accord de 1968, on va continuer à se faire humilier", a-t-il dénoncé.

"Je le dis avec force. Il y a un seul chemin: on dénonce l'accord de 1968", a-t-il insisté, recourant à ce qu'il présente comme "sa parole libre". Une façon pour lui de se distinguer de Bruno Retailleau dont il affirme qu'il est bridé dans son expression par sa présence au gouvernement.

"Il faut que celui qui sera demain le président de notre famille politique ait l'autonomie et la liberté de pouvoir le dire", a-t-il expliqué.

L'ancien patron du parti, Christian Jacob, qui lui a apporté son soutien, a abondé dans le même sens lors de la réunion publique: "la présidence de LR c'est un travail à plein temps", a-t-il soutenu.

"On n'a pas la parole totalement libre au gouvernement. On y est lié par la solidarité gouvernementale", a-t-il ajouté.

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