L’ouverture du Leclerc s’est faite le 12 mars. A l’époque, dans la galerie marchande à ciel ouvert et piétonnière, tout n’était pas terminé et occupé.
Le 12 mars, un Leclerc s’est ouvert au cœur d’Aulnoye-Aymeries (val de Sambre). Le magasin avait été inauguré, la veille, en présence de Michel-Edouard Leclerc. Pour l’enseigne, c’était, semble-t-il, une première opération menée en centre-ville. Son directeur local est Laurent Raverdy, principal investisseur dans un projet évalué à environ 25 millions.
Ce magasin a été construit dans un périmètre de 15 000 m2, sur le site d’un Super U et d’une station-service. Le projet annonçait un espace de vente (3 300 m2), un espace culturel et arts de la table (910 m2), une galerie marchande à ciel ouvert et piétonnière (13 cellules), une parapharmacie (180 m2), un parking souterrain (300 places)… Un parking silo de 700 places (réalisé à l’initiative de la Commune en marge du projet privé) s’est construit de l’autre côté de la rue principale. Côté emplois, le chiffre de 120 a été avancé, avec la reprise de 15 anciens salariés du Super U (fermé et démoli fin 2011).
Les politiques locaux espèrent que l’enseigne jouera un rôle de locomotive économique. En attendant de mesurer la réalité des impacts, positifs ou négatifs, d’une telle arrivée, notamment sur le commerce local et la vie de la commune, on peut noter que le magasin a stimulé des restaurateurs locaux et réveillé, aux alentours, les concurrents de la grande distribution. Le débat local, en particulier sur un réseau social, se poursuit quant à lui. Il porte sur la fréquentation, le chiffre d’affaires, les emplois, l’accès au parking souterrain, les pronostics de succès ou non… Suivi de près par la presse locale, ce débat avait commencé dès l’amorce du projet et tout au long d’un chantier à épisodes.
Cet été, le magasin va vivre son premier festival des Nuits secrètes (mi-août) et le directeur se donne plusieurs mois pour tirer des conclusions.