LFI dépose une proposition de loi pour lutter contre la "shrinkflation"

La cheffe des députés Insoumis Mathilde Panot a annoncé jeudi déposer une proposition de loi pour lutter contre la "shrinkflation", une pratique marketing qui consiste à masquer la hausse des prix des produits en réduisant les quantités dans un...

LFI a déposé une proposition de loi pour lutter contre la "shrinkflation", une pratique marketing qui consiste à masquer la hausse des prix des produits en réduisant les quantités dans un emballage semblable avec un prix de vente identique © Thomas SAMSON
LFI a déposé une proposition de loi pour lutter contre la "shrinkflation", une pratique marketing qui consiste à masquer la hausse des prix des produits en réduisant les quantités dans un emballage semblable avec un prix de vente identique © Thomas SAMSON

La cheffe des députés Insoumis Mathilde Panot a annoncé jeudi déposer une proposition de loi pour lutter contre la "shrinkflation", une pratique marketing qui consiste à masquer la hausse des prix des produits en réduisant les quantités dans un emballage semblable avec un prix de vente identique.

Cette pratique est légale à condition que la mention du poids de la denrée soit modifiée. 

Mais la proposition de loi déposée par LFI veut que soit considéré comme trompeur, et donc interdit, le fait de "réduire la quantité" d'un produit "pour un prix équivalent ou supérieur sans clairement en informer le consommateur".

"Cette pratique déloyale provoque au mieux une multiplication de déconvenues aussi surprenantes que désagréables lorsque le consommateur s'en rend compte. Au pire, elle accroît les difficultés financières de millions de Français", dénonce le texte de LFI.

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé jeudi une mesure similaire.

"Nous lutterons contre ces pratiques trompeuses et abusives, je saisirai le Conseil national de la Consommation et il y aura l'obligation, aussi légale pour les industriels de faire figurer le changement de contenu lorsqu'il a baissé et que le prix reste le même", a-t-il indiqué, sans préciser d'échéance.

La ministre déléguée chargée des PME, du commerce, de l'artisanat et du tourisme Olivia Grégoire a déjà missionné le Conseil national de la consommation pour réaliser une enquête sur cette pratique. 

Cette analyse doit être achevée "au plus tard le 31 mars 2024", selon la lettre de mandat du Conseil national de la consommation consultée par l'AFP.

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